06 - VISITE DU DISTRICT DE LISBONNE

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VISITE DU DISTRICT DE LISBONNE
 
Ville de Lisbonne
 
VISITE LISBONNE EST PUIS CENTRE ET CENTRE OUEST

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CARTE EST PALAIS DE GERONIMO - PALAIS AJUDA .....


CENTRE LISBONNE

OUEST LISBONNE

LE MONASTÈRE JERONIMOS
A BELÉM – LISBONNE

Praca do Imperio, Lisbonne 1300, Portugal
Le Monastère des Hiéronymites ou le monastère de Santa Maria de Belém est un monastère portugais de Saint–Jérôme - Ordre fondé au XVIe siècle. Il est situé dans la paroisse de Belém, dans la ville et le comté de Lisbonne. Il a depuis 2016, le statut du Panthéon national.

Aboutissement de l'architecture manuélin, ce monastère est l'ensemble le plus remarquable des monuments monastiques portugais de son temps et il est l’une des principales églises avec un aussi grand hall en Europe. Sa construction a été commencée sur l’initiative du roi D. Manuel I, à l'aube du XVIe siècle et se prolongea sur une centaine d'années. Elle et a été menée par un groupe remarquable d'architectes / maîtres d’œuvres (il faut souligner le rôle déterminant de João de Castilho).

Le Monastère de Jeronimos est classé comme un monument national depuis 1907 et en 1983, il a été classé comme patrimoine mondial par l’UNESCO, avec la Tour de Belém. Le 7 Juillet 2007 il a été élu comme l’une des sept merveilles du Portugal.

Étroitement liée à la Maison Royale portugaise et l'épopée des Découvertes, le monastère Jeronimos était très tôt, "intériorisé comme l’un des symboles de la nation »

Il est maintenant l’une des attractions touristiques les plus importantes au Portugal, en comptant un total de 807 854 visiteurs en 2014 et 944 000 en 2015

En 1496, avant la découverte de la route maritime vers l’Inde par Vasco da Gama, le roi Manuel I a fait une demande auprès du Saint - Siège et il a obtenu la permission de construire un grand monastère à la place de l'ancienne chapelle de l'Ordre du Christ à l’entrée Lisbonne, le long des rives du Tage.

Les travaux ont commencé le 6 Janvier, 1501 ou 1502 (on ne sait pas l'année exacte), après la fin de Vasco de Gama, et le roi a financé cet édifice avec l’argent du commerce avec l'Orient. En 1518, Manuel a décidé d’en faire son propre panthéon, amplifier « le caractère exceptionnel de la monarchie » et de sa lignée issue de la branche de la dynastie d’Avis. Mais il voulait se distinguer à travers une œuvre somptueuse qui était en conformité avec les principes de la propagande royale et la glorification d'un royaume, qui est alors mélangés avec sa personne ".

Le bâtiment a été construit en calcaire pierres extraites de carrières non loin du site d'implantation. La grandeur de l'entreprise et la richesse de l’exécution des travaux a duré durant une centaine d’années, avec des contrats successifs de construction qui avaient comme enseignants responsables Diogo Boitaca, João de Castilho, Diogo Torralva et enfin, Jeronimo de Rouen.

Reconnu comme le point culminant de l’architecture manuélin, le Monastère des Hiéronymites intègre des éléments architecturaux de la fin du gothique et de la Renaissance, en les associant avec une symbologie royale, christologique et naturaliste, ce qui le rend unique.

Pour occuper le monastère on a choisi les moines de Ordre de Saint - Jérôme (d’où le nom monastère Jeronimos), communauté religieuse qui a habité ces espaces jusqu’à l’extinction des ordres religieux qui a eu lieu au XIXe siècle (1834). Le monastère a ensuite été remis à la Real Casa Pia de Lisboa (institution pour l'accueil, l’éducation et la réinsertion des orphelins, mendiants et des défavorisé et qui auraient occupé les espaces du cloître jusqu'en 1940). L’'Église doit servir d’église paroissiale à la paroisse de Santa Maria de Belém. La majorité des meubles précieux du Monastère ont alors malheureusement disparu.

SANTA MARIA DE BELEM CHURCH
Dans le monastère de Jeronimos

Adresse : Praça do Imperio, 1400-206 Lisboa – située dans le monastère Jeronimos à droite du monastère.

L'église fait partie du monastère des Hiéronymites de Belém. C'est un édifice gothique en plan croisé avec un aménagement intérieur. Au-dessus de l'intersection des nefs se dresse une tour actuellement recouverte d'un dôme.

L'église abrite les tombes de Vasco da Gama, des rois et reines portugais, dont Manuel I et Jan III, ainsi que du célèbre poète Luis de Camoes. L'intérieur est couvert de miroirs et de voûtes en étoile, et les colonnes ont été décorées au XVIe siècle avec des décorations de style manuélin.

Le portail latéral sud, œuvre de Diogo Boitaca et João de Castilho, présente un foisonnement de gâbles, de pinacles et de niches accueillant des statues. Il est couronné par un dais surmonté de la croix des chevaliers du Christ. Le trumeau est orné de la statue d'Henri le Navigateur et le tympan est décoré de bas-reliefs se rapportant à la vie de saint Jérôme.

Le portail Ouest, œuvre de Nicolas Chanterène, permet d'accéder au cloître du monastère. Il est orné de très belles statues, notamment celles de Manuel Ier et de sa seconde épouse Marie d'Aragon. Au-dessus du portail se trouvent les scènes de l'Annonciation, de la Nativité et de l'Adoration des Mages. De nos jours, le portail Ouest est abrité par un porche construit au XIXe siècle.

L'intérieur de la nef de l'église surprend par le raffinement et la virtuosité de sa voûte. La décoration des piliers et de la voûte sont de João de Castilho, dans le pur style manuélin. À l'entrée de l'église, on peut voir les tombeaux de Vasco de Gama (sculpté de cordages, de sphères armillaires et autres emblèmes marins, il est de style manuélin) et de Camoens. Les bras du transept de style baroque ont été érigés par Jérôme de Rouen, fils de Jean de Rouen et renferment plusieurs tombeaux royaux. Dans le chœur reconstruit à l'époque classique, on découvre un tabernacle en argent du XVIIe siècle, de l'orfèvre portugais João de Sousa (1674-1678), offert par le roi Alphonse VI en remerciements pour sa victoire dans la bataille de Montes Claros (17 juin 1665) face au royaume d'Espagne, et aussi plusieurs tombeaux royaux.

PALAIS NATIONAL D’AJUDA
PALACIO NATIONAL DA AJUDA

Adresse : Largo da Ajuda, 1349-021 Lisboa


Ancien palais royal, le palais d'Ajuda est aujourd'hui occupé dans sa plus grande partie par un musée mais aussi par la bibliothèque nationale d'Ajuda, le Ministère de la Culture et l'Institut des Musées et de la Conservation (IPM).

En 1726, Jean V (1689-1750) acquiert trois terrains dans la zone de Belém. Le premier est déjà occupé par ce qui est aujourd'hui le palais de Belém, le deuxième par une chapelle intégrée aujourd'hui au Palacio das Necessidades et le troisième, le terrain d'Ajuda, est réservé pour la construction d'une résidence royale d'été. Une voie entre celui-ci et le nouveau quai de Belém est ouvert (Calçada da Ajuda) avant même que le projet d'un palais ne soit évoqué.

Le prince Jean VI, approuve la construction d'un tout nouveau palais. Les plans en sont confiés à Manuel Caetano de Sousa (1742-1802) qui présente un projet de style baroque. La première pierre est posée le 9 novembre 1795. Il faut souligner ici la particularité d'un projet de style baroque, pour un bâtiment aussi important, à la fin du xviiie siècle. La construction est déjà lancée lorsque, deux architectes de l'école de Bologne, adeptes du nouveau style d'inspiration néoclassique, arrivent au Portugal et parviennent à convaincre le prince de modifier le projet. Il s'agit de Francisco Xavier Fabri (1761-1817) et de José da Costa e Silva (1747-1819). Ils sont chargés, en 1802, de modifier le projet antérieur. Mais c'est José da Costa e Silva qui défendra et appliquera l'adaptation du nouveau projet à la structure déjà construite.

La construction du nouvel édifice est interrompu à plusieurs reprises pour des problèmes récurrents d'ordre financier et politique. En 1807, les invasions françaises provoquent même le transfert de la famille royale et de la cour au Brésil.

C'est depuis le palais d'Ajuda que le prince Jean écrit à ses sujets avant de partir pour le Brésil. Bien que les invasions n'aient pas été directement responsable de l'arrêt des travaux - les registres indiquent que l'émissaire de Napoléon Bonaparte, le général Junot avait donné l'ordre de poursuivre les travaux - la construction en simultané d'un palais royal au Brésil, le palais de São Cristóvão, ainsi que d'autres travaux importants dans la colonie provoquent un transfert des investissements du royaume vers le Brésil.

C'est pourquoi, au long de la première moitié du XIXe siècle, les travaux progressent lentement, tout en ayant le concours d'artistes nationaux importants, se consacrant à la décoration du toit et des façades : Domingos Sequeira (1768-1837), Arcangelo Foschini (1771-1834), Cirilo Wolkmar Machado (1748-1823), Machado de Castro (1731-1822) et João José de Aguiar (1769-1834).

Lorsque, en 1821, Jean VI rentre du Brésil (à la suite de la révolution libérale de 1820), le palais n'est toujours pas terminé. Les installations permettent à peine la tenue de cérémonies protocolaires, telles que l'investiture de Jean VI dans l'Ordre de la Jarretière en 1823. Le monarque choisit donc d'aller vivre dans le palais de Bemposta, où il mourra le 10 mars 1826.

Les ailes Est et Sud du palais d'Ajuda sont désormais habitables ; la Marquise d'Alorna est conviée pour diriger la décoration des intérieurs. L'année de la mort du roi, Isabelle de Bragance, devenue infante régente, vient habiter le nouveau palais royal avec ses sœurs, Maria da Assunção et Maria Francisca Benedita.

En 1828 Michel Ier y est acclamé roi lors des États Généraux réunis dans la salle des Cortes, aujourd'hui Salle du souper (Sala da Ceia). Il habitera le palais d'Ajuda durant près de six mois, le temps que le Palacio das Necessidades subisse quelques travaux pour devenir sa résidence officielle.

Lorsque débute le conflit entre les factions libérales et absolutistes, le pays plonge dans un climat d'incertitude. Les travaux qui se poursuivaient lentement sont totalement arrêtés en 1833, avec l'arrivée des troupes libérales à Lisbonne.

Des travaux épisodiques reprennent, le palais subis divers aménagements, il est utilisé pour les réceptions, galas, fêtes… Sous Charles 1er, 1889, il est occupé par la reine-mère, Maria Pia, et son fils, l'infant Alphonse. Quelques salles de l'étage noble sont réservées pour les cérémonies officielles du nouveau règne. Maria Pia y restera jusqu'en octobre 1910 avant de quitter le pays, avec toute la famille royale, à la suite de l'instauration de la République portugaise.

Le palais restera fermé durant les premières années de la République, mais le nouveau régime aura soin de protéger et d'inventorier scrupuleusement les biens appartenant au patrimoine national. Plus tard, bon nombre des palais royaux furent vidés et leur contenu entreposé au palais d'Ajuda. C'est donc au titre de maison-mère des collections royales que le palais rouvre en 1938 en tant que musée.

En 1954, est inaugurée la chambre forte où est exposée la collection de joyaux et d'argenterie de la Couronne.

Dans les années 1940, le palais étant toujours inachevé, Raul Lino fut chargé par deux fois, de réaliser des plans pour terminer l'édifice. Aucun ne sera réalisé.

En 1974, dans la nuit du 23 au 24 septembre, un grand incendie détruit la salle de peinture de Louis Ier et une partie de l'aile nord. Selon la presse, une grande partie des œuvres d'art présentes aurait été détruite dans l’incendie ; cela correspondrait approximativement à 500 tableaux. Un de ces tableaux, un autoportrait de Rembrandt, aurait été négocié à Paris en 1974. Un autre, attribué à un célèbre peintre italien du XIXe siècle, représentant des militaires à cheval, aurait été négocié chez Christie's à Londres en 1975.

En 1987, l'architecte, Gonçalo Byrne est invité à dessiner l'aile ouest toujours inachevée.

Le Musée du Palais National d'Ajuda offre un véritable et unique témoignage des arts décoratifs, avec des collections qui vont du XVe au XXe siècle. Il présente aussi sur deux niveaux, les appartements privés et les salles nobles dédiées aux jours de gala.

De nos jours, il est utilisé par l'état portugais pour des cérémonies officielles, comme sous la monarchie.
(Source Wikipédia)

LA TOUR DE BELÉM – BELÉM - LISBONNE

La Tour de Belém est située dans la paroisse de Belém, comté et district de Lisbonne au Portugal. Sur la rive droite du fleuve Tage, où il y avait autrefois la plage de Bethléem, elle était à l'origine entourée d'eau sur son tout son périmètre. Au fil des siècles, elle a été entourée par la plage, aujourd'hui c’est un mince filet d’eau qui l’entoure.

L’un des " ex - libris " de la ville, le monument est une icône de l’architecture du règne de Manuel Ier du Portugal, dans une synthèse entre le donjon de la tradition médiévale et le rempart moderne, où il y avait des pièces d’artillerie.

Au fil du temps la tour a perdu sa fonction de défense de l’entrée du Tage, depuis l’occupation des Philippines, ‘est devenu un espace de stockage qui a cédé la place au donjon. Dans les quatre étages de la tour, restent la chambre du gouverneur, le Hall of Kings, la salle d’audience et enfin la chapelle avec ses voûtes caractéristiques du seizième siècle.

La Tour de Saint - Vincent (1514) ou Tour de Belém, appartient à une formation de défense du bassin du Tage construite et érigée par Jean II du Portugal, composée au sud par la Tour São Sebastião da Caparica (1481) et à l'ouest par la Tour San Antonio de Cascais (1488).

Le monument se distingue par un nationalisme implicite car il est entouré par des décorations qui ne sont autre que les Blasons du Portugal, et on trouve aussi des reproductions des croix de l'Ordre du Christ dans les fenêtres du pavois. Ces caractéristiques se réfèrent principalement à l’architecture typique d'une époque où le pays était une puissance mondiale (le début de l’ère moderne.

Classée patrimoine mondial par l'Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) depuis 1983, elle a été élue comme l'une des Sept Merveilles du Portugal le 7 Juillet 2007.

En 2015, elle a été visitée par 608.000 touristes.

La tour quadrangulaire de la tradition médiévale, se dresse sur cinq étages au- dessus du rempart, à savoir :

• Premier étage - la chambre du gouverneur.
• Deuxième étage - Chambre des Rois, avec plafond elliptique et poêle orné de demi-sphères.
• Troisième étage - salle d’audience
• Quatrième étage - Chapelle
• Cinquième étage - Tour Terrasse

La base du bastion polygonal, se compose d’un cloître, composé de 16 canonnières pour tir d’artillerie. Au-dessus du remblai, se trouvent des mâchicoulis, et en conséquence une deuxième ligne de feu. C’est localisé au niveau du sanctuaire de Notre - Dame du Bon Succès et de l’enfant, également connu sous le nom Vierge de Restelo pour "Vierge de raisins."

LE PADRÃO DOS DESCOBRIMENTOS
LE MONUMENT DES DÉCOUVERTES DU NOUVEAU MONDE

Adresse : Avenida da Brasília, 1400-038 Lisboa

Le Padrão dos Descobrimentos (en français : le « Monument aux Découvertes ») est un monument érigé à la mémoire des navigateurs portugais des XVe et XVIe siècles et du prince Henri le Navigateur.

Il a été construit en 1960 par l'architecte Cottinelli Telmo (pt) dans le quartier de Belém à Lisbonne, au Portugal. Il fut édifié pour célébrer le 500ème anniversaire de la mort d'Henri le Navigateur. Son nom fait allusion aux padrões qu'utilisaient les navigateurs portugais des grandes découvertes.

Le monument a la forme d'une caravelle. Henri le Navigateur se tient à la proue, une caravelle entre les mains. Deux files descendantes, de chaque côté du monument, rassemblent les statues réalisées par le sculpteur Leopoldo de Almeida (pt) des figures portugaises liées aux Grandes découvertes.

Au nord du monument se trouve une rose des vents de 50 mètres de diamètre dessinée au sol. Elle montre les itinéraires pris par les navigateurs portugais aux XVe et XVIe siècle.

À l'intérieur du monument un ascenseur permet d'atteindre le sixième étage et un escalier monte jusqu'au sommet.

Les Lisboètes les moins friands de l'esthétique salazariste surnomment ironiquement ce monument « Poussez pas derrière ! ».


MUSÉE NATIONAL DES CARROSSES
Museu Nacional dos Coches

Av. da Índia 136, 1300-004 Lisboa

Le Musée national des Carrosses (en portugais, Museu Nacional dos Coches) est un musée consacré aux voitures hippomobiles situé à Lisbonne (Portugal), dans le quartier de Belém, sur les bords du Tage, place Afonso de Albuquerque. C’est une des plus importantes collections du monde.

Le musée est installé dans l'ancien manège du palais royal de Belém, siège actuel de la Présidence du Portugal. Le bâtiment fut construit en 1787, dans un style néoclassique, sur les plans de l’architecte italien Giacomo Azzolini. L’intérieur est décoré de peintures et de panneaux d’azulejos réalisés par divers artistes portugais. Le manège intérieur, où on dressait les chevaux et offrait des spectacles d'équitation et des jeux équestres, mesure 50 mètres sur 17. Les membres de la famille royale pouvaient suivre les évolutions des chevaux depuis les balcons.

Une autre section du musée se trouve au palais ducal de la Villa Viçosa, au sud du Portugal.

Le musée fut inauguré en 1905 par la reine Amelia afin de conserver la grande quantité de voitures de la famille royale et de la noblesse du Portugal.

PRACA DO COMÉRCIO - PLACE DU COMMERCE Lisbonne

Adresse : Praça do Comércio, 1100-148 Lisboa

Donne sur le TAGE – Ville basse (Baixa)
La Praça do Comércio (Place du Commerce en français) est une célèbre place du quartier de Baixa.

La place a été nommée Praça do Comércio, la Place du Commerce, pour indiquer sa nouvelle fonction dans l'économie de Lisbonne. Les bâtiments symétriques de la place ont été remplis avec les bureaux du gouvernement qui réglait les coutumes et les activités portuaires. La pièce principale de l'ensemble était la statue équestre du roi Joseph Ier, inauguré en 1775 au centre de la place. Cette statue de bronze, la première statue monumentale dédiée à un Roi à Lisbonne, a été conçu par Joaquim Machado de Castro, un sculpteur portugais de l'époque.

Cette place accueille le palais Royal pendant quatre siècles d'où le nom sous lequel on la désigne encore Terreiro do Paço (terrasse du palais). C'est en 1511 que Manuel Ier abandonne le Castelo de Sao Jorge pour s'installer sur la rive du Tage.

Comme le reste de la « ville basse » (Baixa), l'ancienne place du palais n'échappe pas à la reconstruction après le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 qui détruit le palais. De nouveaux bâtiments ornés d'arcades sont construits par Eugénio dos Santos et Carlos Mardel, délimitant une large place de 180 mètres sur 200. En 1908, la Praça do Comércio fut le théâtre de l'assassinat du roi Carlos et de son fils Luis Filipe. À la proclamation de la république en 1910, les bâtiments et les arcades furent peints en rose. En 1974, la place vit le premier soulèvement qui renversa le régime de Marcelo Caetano.

Aujourd'hui entourée d'édifices jaune safran (ministères, bars, restaurants et office du tourisme), la place du Commerce s'ouvre sur la Baixa par un arc de triomphe et sur le Tage par un embarcadère où autrefois épices et or des colonies étaient débarqués. Au centre trône la statue équestre de Joseph Ier de Portugal, bronze réalisé par Joaquim Machado de Castro en 1775.

Le 1er février 1908, le roi Charles Ier y est assassiné.

LE PALAIS DE SAO BENTO - ASSEMBLÉE DE LA RÉPUBLIQUE PORTUGAISE

Adresse : R. de São Bento, 1249-068 Lisboa, Portugal

Le Palais de São Bento (Palácio de São Bento en portugais) est le nom communément donné au bâtiment qui abrite l'Assemblée de la République portugaise, situé dans le centre-ville de Lisbonne.

Construit à la fin du XIVe comme un monastère bénédictin par Afonso Alvares, le Palais de São Bento est devenu propriété de l'État portugais à la suite de la disparition des ordres religieux.

Le Palais de São Bento abrite également des cryptes datant du XVIIe siècle.

En 2002, le palais fut classé monument national ; À la suite de l'implantation du régime libéral, le palais est devenu le siège du Parlement portugais sous le nom de Pálacio das Cortes (en français Palais des États généraux).

Le Parlement portugais a connu différents rôles tout au long de son histoire. De ce fait, le Palais a connu différents noms officiels tels que Pálacio das Cortes de 1834 à 1912, Pálacio do Congresso (en français Palais du Congrès) de 1912 à 1933. À la suite de l'arrivée d’António de Oliveira Salazar au sommet de l'État portugais, le Palais de São Bento portait le nom de Pálacio da Assembleia Nacional (en français Palais de l'Assemblée Nationale) de 1933 à 1974.

Le 25 avril 1974, un événement majeur se produit au Portugal puisque le pouvoir en place est renversé par la Révolution des Œillets. Ce Coup d'État organisé par des militaires radicalisés par l'échec de la guerre coloniale et les sacrifices humains, a par la suite été soutenu par le peuple portugais qui a provoqué une révolution. Cette révolution a donc renversé et mis fin à la législature en place avec à sa tête Marcelo Caetano président du Conseil portugais ainsi que Américo Tomás président de la République portugaise.

À la suite du retour de la démocratie à partir de 1976, et de la mise en place de la Troisième République portugaise, le parlement devient monocaméral et le siège du parlement portugais a été baptisé Pálacio de São Bento en mémoire de l'ancien couvent d'origine en 1834.

Cette dénomination est donc toujours d'actualité puisque le Palais de São Bento abrite l'Assemblée de la République.

Tout au long des XIXe et XXe siècles, le palais a connu de grandes séries de rénovations intérieures et extérieures qui ont fait que son apparence actuelle est totalement différente de l'initiale. À l'intérieur du Palais de São Bentosont exposés des œuvres retraçant l'histoire du Portugal.

LE MONASTÈRE SAINT VINCENT HORS LES MURS – IGREJA SAO VINCENTE DA FORA

Largo de São Vicente, 1100-572 Lisboa, Portugal

Le monastère Saint-Vincent hors-les-murs (Igreja de São Vicente da Fora en portugais) est une église et un monastère portugais augustin situé dans la ville de Lisbonne. C'est l'architecte italien Filippo Terzi qui érigea de 1582 à 1627 le monastère actuel.

Son appellation de Fora signifie « hors les murs », car à sa construction le monastère se trouvait à l'extérieur des remparts de la ville. Aujourd'hui il se trouve englobé dans les constructions urbaines. Il est l'un des bâtiments maniéristes les plus importants du pays et aussi le lieu de sépulture de la plupart des rois portugais de la maison de Bragance.

Le premier monastère Saint-Vincent de Fora est fondé en 1147 par le premier roi portugais Alphonse Ier pour l'ordre de Saint-Augustin. Le monastère construit en style roman en dehors de la ville, était un des plus importants monastères du Portugal médiéval. Il est dévoué à saint Vincent de Saragosse, saint patron de Lisbonne, dont les reliques sont transportées de l'Algarve à Lisbonne au XIIe siècle.

L'édifice actuel est une reconstruction commandée par le roi Philippe II d'Espagne, roi de Portugal à l'époque sous le nom de Philippe Ier après la crise de succession sur le trône de Portugal de 1580. L'église du monastère est érigée entre 1582 et 1627 par l'architecte italien Filippo Terzi et l'architecte espagnol Juan de Herrera, alors que le monastère attenant n'est terminé qu'au XVIIIe siècle. Les plans ont été suivis et modifiés par Leonardo Turriano, Baltazar Álvares, Pedro Nunes Tinoco et João Nunes Tinoco.

SAINT GEORGES – CASTELO DE SAO JORGES

Rua de Santa Cruz do Castelo, 1100-129 Lisboa, Portugal

Le château Saint-Georges (Castelo de São Jorge en portugais) se situe dans la freguesia (paroisse) de Castelode Lisbonne au Portugal.

Ob l'appel aussi le château des Maures, il est situé en position dominante sur la colline la plus haute du centre historique, donnant aux visiteurs une des plus belles vues sur la ville et l'estuaire du Tage.

D'époque islamique, construite vers le milieu du XIe siècle, la forteresse se dresse dans la partie la plus difficile d’accès au sommet de la colline, afin de tirer parti des flancs escarpés au nord et à l’ouest.

Le château fort avait pour fonction d’héberger la garnison militaire et, en cas de siège, les élites qui vivaient dans la citadelle. Il n’avait pas de fonction résidentielle contrairement aux autres châteaux d’Europe. Il garde encore 11 tours, parmi lesquelles le Donjon, la Tour du Trésor ou Tour des Archives, la Tour du Palais, la Tour de la Citerne et la Tour de Saint Laurent, située en contrebas.

Sur la deuxième place, on peut encore voir les vestiges des anciennes constructions et une citerne. Dans cette même cour, on peut voir, sur la muraille nord, une petite porte appelée Porte de la Trahison, qui permettait l’entrée et la sortie des messagers secrets en cas de besoin.

Le château défend l'ancienne citadelle islamique, le Ksar (alcazar); il comporte douze portes en ses murs crénelés dont sept du côté de la paroisse de Santa Cruz do Castelo. De l'extérieur, un pan de muraille donne accès à une tour barbacane. Dix-huit tours viennent renforcer et soutenir les murs. Par la porte sud (Portão Sul), depuis la rue de Santa Cruz do Castelo, on accède à la place d'armes (Praça de Armas).

MIRADOURO DA SENHORA DO MONTE

Adresse : Rua Senhora do Monte, 1170-107 Lisboa

Le point de vue se développe devant la chapelle de Nossa Senhora do Monte . De là, la mer de Palha , le château São Jorge , une partie de la Baixa de Lisboa et l' estuaire du Tage , à l'ouest, du Bairro Alto au Parque Florestal de Monsanto peuvent être vus au sud et au nord , la vallée de l' Avenida Almirante Reis .

À côté de ce point de vue se trouve la petite et ancienne chapelle de Nossa Senhora do Monte (classée propriété d'intérêt public), fondée en 1147 et dédiée à São Gens, évêque qui, selon la tradition, fut martyrisé. C'est sur cet ancien Monte de São Gens que D. Afonso Henriques a installé le camp pour conquérir la ville.

CATHÉDRALE SANTA MARIA MAIOR DE LISBONNE

Adresse : Largo da Sé, 1100-585 Lisboa, Portugal

La cathédrale Santa Maria Maior de Lisbonne, initialement Igreja de Santa Maria Maior et aujourd'hui Sé Patriarcal de Lisboa est la cathédrale de Lisbonne, la plus ancienne église de la ville et le siège du patriarcat de Lisbonne.

Elle fut construite sur ordre du roi Alphonse Ier de Portugal, quelque temps après avoir repris Lisbonne aux Maures. La Sé, au temps d'Alphonse Ier, avait le statut d'Igreja Matriz (église qui a la juridiction sur les autres églises ou des chapelles de la circonscription). Elle fut élevée au rang de cathédrale par Jean Ier en 1393.

C'est en 1147 que la ville est reconquise par une armée composée de soldats portugais menés par Alphonse Ier et des croisés européens participant à la deuxième croisade. Le croisé anglais Gilberto de Hastings fut nommé évêque de Lisbonne, le premier après la conquête de la ville sur les Maures en 1147, et occupa le siège épiscopal jusqu'à sa mort en 1166.

Le roi Alphonse Ier de Portugal, fondateur du Royaume de Portugal, ordonna, peu après la conquête de Lisbonne, l'édification d'une église chrétienne sur l'emplacement d'une ancienne mosquée, la mosquée Aljama. Les vestiges archéologiques laissent penser qu'à l'emplacement de l'ancienne mosquée se trouvait une église wisigothique, et même avant cet édifice, un forum romain. Depuis le commencement de sa construction en 1147, le bâtiment a subi plusieurs modifications et a survécu à plusieurs tremblements de terre qui l'ont ébranlé entre les XVIe et XXVIIIe siècles. Il conserve en particulier ses tours romanes du XIIe siècle et constitue aujourd'hui de la plus ancienne église de la ville.

À la gauche de l'entrée, se trouve une chapelle, la capela franciscana (chapelle franciscaine) qui abrite les fonts baptismaux ayant servi au baptême, en 1195, d'Antoine de Padoue. Cette chapelle est décorée avec des azulejos qui représentent saint Antoine. Dans la chapelle adjacente se trouve une crèche de Noël baroque faite de liège, de bois et de terre cuite exécutée par le sculpteur Joaquim Machado de Castro. António Vieira fut également baptisé dans cette cathédrale.

Le premier bâtiment fut terminé vers 1150 et s'est développé, durant les premières décennies du XIIIe siècle, dans un style plutôt roman. À la fin du XIIIe siècle, Denis Ier fit construire un cloître gothique, le claustro dionisino. Un riche Lisboète, Bartolomeu Joanes, fit ajouter une chapelle funéraire à son nom, la capela Bartolomeu Joanes. Le successeur du roi Denis Ier, Alphonse IV, fit construire un nouveau dosseret avec un déambulatoire pour le panthéon familial.

Dans la chapelle de Santo Il defonso, on peut voir le sarcophage sculpté, datant du XIVe siècle, de Lopo Fernandes Pacheco, compagnon d'armes du roi Alphonse IV, et de son épouse Maria Vilalobos. Lopo Fernandes Pacheco y est représenté tenant une épée et son épouse avec un livre de prières entre les mains, avec des chiens à leurs pieds. Dans la chapelle adjacente se trouvent les tombes du roi Alphonse IV et de la reine Béatrice de Castille.

Pendant l'Époque moderne, l'architecture et la décoration du bâtiment furent enrichies, comme en témoigne la sacristie, mais la grande partie de ces œuvres ont été supprimées pendant les deux campagnes de restauration dans la première moitié du XXe siècle, dont l'objectif était de préserver l'atmosphère médiévale du bâtiment.

Le 15 août 1498, la reine Éléonore de Viseu fonda, avec l'aide du roi Manuel Ier, la première Misericórdia de Lisbonne dans une des chapelles du cloître de la cathédrale, la chapelle de Nossa Senhora da Piedade.

La Santa Casa de Misericórdia est un établissement de santé catholique qui s'est développé ultérieurement dans toutes les grandes villes. Les Santas Casas ont joué un rôle très important au Portugal et dans ses colonies.

LE PANTHÉON NATIONAL DU Portugal – Panteão Nacional - ANCIENNE IGLESIA SANTA ENGRÁCIA

Campo de Santa Clara, 1100-471 Lisboa, Portugal

Le Panthéon national du Portugal (en portugais : Panteão Nacional) est l'ancienne l'église de Santa Engrácia, dédiée à sainte Engrâce, reconvertie à cet effet en 1916. Il se trouve dans la paroisse de São Vicente de Fora à Lisbonne.

L'église existe depuis 1568 mais l'édifice religieux prit une fonction de panthéon en 1916.

Actuellement, 12 personnalités sont inhumées au Panthéon. La plupart sont des hommes politiques soit des écrivains. On y trouve aussi la chanteuse de Fado Amália Rodrigues et la poète Sophia de Mello Breyner Andresen qui sont les seules femmes à s'y être fait inhumées.

Les personnalités enterrées au Panthéon sont :

• Manuel de Arriaga (1834-1917), Président de la République portugaise de 1911 à 1915
• Teófilo Braga (1843-1924), Président de la République portugaise en 1915
• Óscar Carmona (1869-1951), Président de la République portugaise de 1926 à 1951
• Humberto Delgado (1906-1965), Militaire, homme politique
• João de Deus (1830-1896), Poète
• Almeida Garrett (1799-1854), Romancier et poète
• Guerra Junqueiro (1850-1923), Poète et journaliste
• Sophia de Mello Breyner Andresen (1919-2004), Poète
• Sidónio Pais (1872-1918), Président de la République portugaise en 1918
• Aquilino Ribeiro (1885-1963), Romancier
• Amália Rodrigues (1920-1999), Chanteuse de fado
• Eusébio da Silva Ferreira (1942-2014), Footballeur

On trouve aussi sous la coupole une série de 6 cénotaphes qui rendent hommages à Vasco de Gama, Afonso de Albuquerque, Nuno Álvares Pereira, Henri le Navigateur, Pedro Álvares Cabral et Luis de Camões qui sont des héros de l'histoire du Portugal.

Ils furent inhumés respectivement au Monastère des Hiéronymites, au Couvent de la Grâce à Lisbonne, au Couvent des Carmes, au Monastère de Batalha, au Couvent de la Grâce à Santarém et au Monastère des Hiéronymites.

ASCENSEUR DE SANTA JUSTA LISBONNE

Adresse: Rua. do Ouro, 1150-060 Lisboa

N’est-ce pas une des merveilles du monde ? Non ? Alors il mérite vraisemblablement de l’être ! L’Elevador Santa Justa est un chef d’œuvre architectural digne d’un grand intérêt.

Au cœur de Lisbonne, près de la rue Do Orou, ce drôle d’ascenseur aux allures modernes est considéré comme l’attraction touristique la plus importante du quartier. Cette merveille technologique de Lisbonne fut construite par Raoul Mesnier du Ponsard en 1902.

À cette époque, il fonctionnait à la vapeur et ne fut électrisé qu’en 1919. Construit dans un style néogothique, la structure de cet ascenseur rappelle aux premiers abords, la Tour Eiffel, ce qui n’est pas totalement faux.

Car effectivement, le créateur du Santa Justa également appelé Elevador de Santa Justa fut un étudiant du grand Gustave Eiffel. D’une hauteur de cinquante mètres, le bel ascenseur est construit en fer forgé et possède deux cabines pouvant contenir chacune une vingtaine de personnes.

Ce n’est pas seulement le seul ascenseur réellement vertical du pays, l’ascenseur de Santa Justa représente également l’unique monument néogothique de Lisbonne. Il fait également office de moyen de communication entre les quartiers de Bairro Alto et les quartiers de Baixa.

Du haut de cette tour, on peut admirer la Lisbonne dans toute sa splendeur : la ville entière et ses monuments historiques s’offrent au regard.

LE COUVENT DES CARMES

Adresse : Largo do Carmo, 1200-092 Lisboa, Portugal

Le Couvent des Carmes (Convento do Carmo en portugais) est situé sur le Largo do Carmo à Lisbonne, au Portugal. Il domine le Rossio.

L'ancienne principale église gothique de la capitale s'écroula lors du violent tremblement de terre de 1755, et ne fut jamais reconstruite. Ces ruines visibles de loin restent comme un des principaux témoins de la catastrophe de 1755. De nos jours, elles abritent le musée archéologique du Carmo.

La façade de l'église possède un portail de plusieurs archivoltes lisses avec des chapiteaux décorés. La rosace qui surplombait le portail est détruite. La face sud de l'église est soutenue par cinq arcs-boutants, ajoutés en 1399, après un effondrement durant la construction de l'église. Les trois nefs de l'intérieur se prolongent en une abside et quatre absidioles. Le toit de la nef s'est effondré lors du tremblement de terre, et seuls les arcs en ogives transversaux qui le soutenaient sont encore visibles.

AQUEDUC DES EAUX LIBRES
AQUEDUTO DAS ÁGUAS LIVRES – LISBONNE

Adresse : Calçada da Quintinha 6, 1070-225 Lisboa, Portugal

L'aqueduc des Eaux Libres (aqueduto das Águas Livres) est un système complexe de collecte, d'approvisionnement et de distribution des eaux de la ville de Lisbonne, Portugal. C'est l'un des monuments emblématiques de cette ville, par ses 127 arches en ogives qui se dressent au-dessus de l'espace urbain, en particulier sur la vallée de l'Alcantara.

L'aqueduc a été construit à partir de 1732, sous le règne du roi Jean V, pour capter les eaux de source dites Eaux Libres de Belas, puis il a été étendu à tout un réseau de captage et de distribution, durant tout le XIXe siècle. Grâce à son excellente construction, il a survécu indemne au tremblement de terre de 1755. Il est resté en fonction jusqu'en 1968 et peut être visité, ainsi que les grands bassins qu'il dessert.

L'Aqueduc est aussi tristement célèbre par le tueur d'origine espagnol Diogo Alves qui de 1836 à 1839 assassinait et dépouillait les passants avant de les jeter dans le vide. Condamné à mort, il fut exécuté par décapitation sur le Cais do Tojo, à 14 h 15, le 19 février 1841. Sa tête fut récupérée et étudiée par des scientifiques de l'époque. Elle est toujours visible au théâtre anatomique de la faculté de médecine de Lisbonne, conservée dans du formol.

La section la plus réputée est celle qui franchit la vallée de l'Alcantara, en une volée de 35 arches, dont la plus grande s'élève à 65 m, avec une distance entre les piliers de 29 m, ce qui en fait le plus grand arc ogival en maçonnerie du monde.

SANTUÁRIO NACIONAL DE CRISTO REI – ALMADA


Adresse: Alto do Pragal, Avenida Cristo Rei, 2800-058 Almada, Portugal

(Face à Lisbonne, au Sud, sur l’autre rive de l’embouchure du Tage.)

Le Cristo Rei (Roi) est un magnifique monument surplombant Lisbonne depuis le sud de fleuve Tage. La statue est très populaire grâce à la plateforme située à 80 mètres d’altitude qui offre une vue à couper le souffle sur le pont suspendu ainsi que sur Lisbonne et ses environs.

S'élevant sur le sommet d'une falaise dominant de 133 mètres les eaux du Tage, le monument, mesure lui-même 110 mètres, ce qui en fait une des plus hautes constructions du pays. Il est constitué de deux parties :

1. La première est un portique de 82 mètres de hauteur, construit par l'architecte António Lino.
2. La deuxième est la statue du Christ de 28 mètres de haut, les bras ouverts, tourné vers la capitale portugaise, œuvre du sculpteur Francisco Franco de Sousa.

Son poids est de 40 000 tonnes, la taille de la tête est de 4,05 m et les bras mesurent 10 m de longueur. L'envergure entre les deux mains est de 28 mètres. Le Cristo Rei possède à sa base une chapelle dédiée à Nossa Senhora da Paz.

Le monument du Christ Roi est la plus grande attraction touristique de la commune d'Almada, après les plages de la Costa de Caparica. De plus, ce monument offre un point de vue imprenable sur la région voisine,

La statue du Christ Rédempteur, qui existe déjà en 1934 à Rio de Janeiro, au Brésil, donne l'idée au patriarche de Lisbonne, D. Manuel Gonçalves Cerejeira, de construire un monument d'aspect similaire dans sa ville. En 1936, il transmet cette idée au mouvement apostolique de prière, qui l'accueille avec enthousiasme. Tous les évêques du pays sont ensuite invités à soutenir le projet dont la proclamation officielle a lieu l'année suivante, à la pastorale du carême.

Il est aussi édifié à la suite d'un vœu de l'épiscopat portugais, réuni à Fátima le 20 avril 1940, demandant à Dieu d'épargner le pays de la Seconde Guerre mondiale. Salazar ne voulant pas violer la vieille amitié avec le Royaume-Uni, datant du XIVe siècle, et préfère maintenir la neutralité en ne participant pas à cette guerre.

La première pierre du monument est posée le 18 décembre 1949, après la fin de la guerre. Il est inauguré le 17 mars 1959, jour de la Pentecôte, en présence des cardinaux de Rio de Janeiro, Lourenço Marques, et de plus de 300 000 personnes, représentant des autorités officielles et citoyens anonymes. En cette occasion, l'image d'origine de Notre-Dame de Fátima est présente, et le Portugal est consacré aux Saints Cœurs de Jésus et Marie. Le pape Jean XXIII, non présent à cette cérémonie, avait envoyé un message à la radio, qui est alors diffusé à l'assistance. Le cardinal Cerejeira affirme alors que le monument serait toujours un signal de gratitude pour le don de la paix.

À l'occasion de la célébration du 25ème anniversaire, en 1984, les terrains aux alentours sont réalloués pour abriter le bâtiment d'accueil du sanctuaire d'aujourd'hui, ainsi que le rectorat et les services administratifs, avec une chapelle et diverses salles pour des expositions et des réunions.

En 1999, le diocèse de Setúbal prend la responsabilité du sanctuaire, celui-ci étant soumis à des travaux de restauration entre mai 2001 et le 1er février 2002.

Le 17 mai 2007, la salle « Bienheureux Jean XXIII » est inaugurée, contentant huit tableaux inspirés de son encyclique Pacem in Terris. Le même jour, on appose au fronton de l'édifice la croix haute, qui était auparavant au sanctuaire de Fátima, dans le cadre de la construction d'une nouvelle basilique dans ce lieu de pèlerinage.

Le 17 mai 2009, pour la commémoration du cinquantenaire du monument, la statue de Notre-Dame dans la chapelle des apparitions (de Fátima) est transportée dans le bâtiment. Le sanctuaire reçoit alors les évêques portugais, et les reliques de Marguerite-Marie Alacoque, la religieuse de Paray-le-Monial à qui Jésus révéla son sacrement.

Le pape Benoît XVI s'associe à l'événement en envoyant son légat, le cardinal portugais José Saraiva Martins et en diffusant un message lors de l'angélus du 17 mai. Le jumelage entre le Cristo-Rei et le Christ Rédempteur est signé à cette occasion.

La même année voit l'embellissement des abords des monuments, notamment par la construction d’une « voie sacrée » honorant les martyrs du XXe siècle, la restauration du belvédère dominant la capitale portugaise et la création de zones vertes.



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