02 - District de Porto - Aveiro - Viseu - Coimbra - Nord de Leiria.

PAGE 02
 
VISITE DU PORTUGAL
 
District de Porto - Aveiro - Viseu - Coimbra - Nord de Leiria.
 
PORTO ET LE BEIRA LITORAL
 
En descendant du Nord vers le Sud, de Porto à Pombal

Chaque page représente un circuit qu'on peut faire en moins d'une semaine au pas de course et si on visite à un rythme lent, on peut alors y passer 8 à 15 jours suivant son rythme. Chaque circuit reprend un maximum de lieux intéressants à visiter. Je reprends un extrait de l'histoire du lieu, les choses à voir dans une ville, ce qui vous permet aussi de sélectionner des villes ou des lieux à visiter. La majorité des commentaire sont repris du net, pas utile de réinventer ...

COMPTE TENU DU NOMBRE DE PHOTOS LA PAGE PEUT ETRE 
LONGUE A SE TELECHARGER.

cliquer sur les images pour les agrandir.


PORTO
 
       La ville :

Porto (/ˈpoɾtu/) est une ville du Portugal de 237 591 habitants et environ 1,2 million pour le Grand Porto (chiffres 2011). L'aire urbaine de Porto, quant à elle, compte près de 1,8 million d'habitants, ce qui en fait la seconde agglomération du pays après Lisbonne. Les deux villes ont souvent rivalisé par le passé. Elle est la capitale de la région Nord.

Elle est connue pour la commercialisation du vin de Porto, ses monuments et ses ponts sur le fleuve Douro. Porto, par son histoire de négoce du vin avec le Royaume-Uni, semble avoir été influencée par ce pays et par une activité commerciale importante. Un adage évoque le caractère des différentes villes portugaises : « Pendant que Lisbonne se fait belle, Coïmbre étudie, Braga prie et Porto travaille ».

Les habitants de Porto sont appelés Portuenses (en français, on dit « Portuans ») et, d'après la spécialité locale, les tripes à la mode de Porto, les Tripeiros. Les Portistas sont les supporters du plus grand club de la ville le FC Porto. - WIKIPEDIA -

Le centre historique :
Le centre historique de Porto est situé à l'intérieur des murailles fernandines ; il est encore largement organisé selon le tissu urbain médiéval et certaines de ses parties conservent des caractéristiques issues du Moyen Âge. Des monuments plus récents y ont été bâtis au fil des siècles, dont des édifices religieux variés, mais également des édifices publics renommés, tels que le théâtre São João, le Palácio da Bolsa ou la gare de São Bento.

Le centre historique de Porto est classé monument national depuis 2001; il est également inscrit sur la liste du patrimoine mondial par l'Unesco depuis 1996.

Le pont Dom-Luís de type métallique « Eiffel » enjambe le Douro et relie Porto (rive droite du Douro) à Vila Nova de Gaia (rive gauche).

Brève histoire de Porto
Porto, la ville qui a donné son nom au Portugal, anciennement Cale, était un petit village celtique situé à l'embouchure du Douro où les Romains ont construit un port, appelé «Portus Cale» , à l'origine du toponyme Portugal.

Le petit village était occupé par les Romains , faisant de Portus Cale une étape obligatoire sur la route entre Braga et Lisbonne .

En l'an 456, elle fut prise par le roi wisigoth Théodoric II . Les Wisigoths ont gouverné la ville jusqu'en 716, date à laquelle elle a été conquise par les Arabes.

Les Arabes sont restés à Porto jusqu'à ce que la ville soit reconquise par le roi Afonso I des Asturies . Après la reconquête, il fut presque abandonné jusqu'à ce qu'en 880, le dernier roi asturien Afonso III, le Magnum, ordonne son repeuplement.

En 1096, le roi Afonso VI de Leão épousa sa fille Teresa à Henrique de Borgonha et leur accorda un comté: le «Condado Portulacense», dont la capitale est à Porto.
L'indépendance du royaume de Léon

Le responsable de l'indépendance du comté de Portulacense du royaume de Leão était Afonso Enriques , fils de Teresa et Henrique de Borgonha, qui en 1138 gagna la bataille d'Ourique contre une armée formée de musulmans, de léonais et de castillans. Cette date est considérée comme la base de l'indépendance du Portugal.

Cinq ans plus tard, en 1143 , le comte Afonso Henrique réussit à être reconnu comme roi du Portugal par le roi Afonso VII de Leão, sous le nom d'Afonso I Henrique, consolidant ainsi l'indépendance du Portugal.

En 1383, la ville de Porto a soutenu le soulèvement du Grand Maître de l'Ordre d'Avis, futur roi João Ier du Portugal, contre les Castillans qui ont assiégé Lisbonne .

En 1387, João I du Portugal a épousé Filipa de Lancaster, petite-fille du roi Henrique III d'Angleterre , mariage dont est né le traité de Windson et avec lui la plus ancienne force militaire en vigueur au monde entre le Portugal et l'Angleterre. En 1394, il est né à Porto Henrique, «o Navegante» , fils de João I du Portugal.

Les découvertes ont enrichi le Portugal, devenu le centre européen du commerce maritime, et ses ports, dont Porto, ont connu une période de fort dynamisme. N Porto a développé une grande activité maritime et commerciale qui a amené la ville à rester à la tête de l'industrie portugaise de la construction navale.

À partir de 1415, les habitants de Porto étaient également connus sous le nom de «Tripeiros», en raison du grand sacrifice qu'ils ont dû endurer lors de la conquête de Ceuta par les Portugais.
Port espagnol

Pendant 60 ans, de 1580 à 1640, l'histoire de l'Espagne et de tout le Portugal s'est réunie dans le plus grand empire jamais connu.

En 1580, Porto se rangea du côté du prieur de Crato contre le roi Felipe II d'Espagne, dans le différend pour le trône portugais. Il a également soutenu la révolte de Lisbonne de 1640 qui a mis fin à l'union des deux pays.

La domination espagnole représentait une grande croissance urbaine et administrative pour Porto. Les deux pays unis faisaient l'envie du reste du monde. C'était une ère de grandes productions artistiques qui culminerait avec le soi-disant Siècle d'Or de Porto, le 18ème.

En 1756, Porto devient le centre de l'insurrection contre le marquis de Pombal, qui entend créer un monopole britannique sur les vins de Porto.

Lors de l'invasion napoléonienne, les Espagnols occupèrent Porto en 1807 . Deux ans plus tard, en 1809, il est récupéré par le général Soult pour les Français.

Au 18ème siècle, l'âge d'or de Porto, la ville a subi un changement important, se remplissant de beaux bâtiments de style néoclassique et baroque. Le moteur de la force économique tient au développement de l'industrie associée à ses célèbres vins.

Porto, ville libérale et progressiste
Sa tradition de lutte pour les droits civils a donné à Porto sa réputation d'être libérale et progressiste. Au XIXe siècle, c'est le lieu de naissance d'importants poètes et sculpteurs.

En 1820, Porto fut le théâtre d'un soulèvement militaire qui mit fin à la monarchie absolue, donnant naissance à une constitution libérale.

Porto était le bastion de Pedro IV du Portugal et moi du Brésil, dans les luttes entre libéraux et absolutistes. De 1832 à 1833, la ville subit le siège des absolutistes.

Avec l'aide de l'Espagne, les absolutistes se sont rendus. Cependant, la victoire libérale s'est forgée au prix de nombreux sacrifices de la part des habitants de Porto, qui se sont battus héroïquement pour la défense de la Charte constitutionnelle.

En 1890, le port de Leixões a été construit, ce qui a stimulé la croissance économique de Porto. Au début du XXe siècle, avec l'arrivée de la République, la ville se transforme. Un symbole de cette époque est la construction de l'Avenida dos Aliados.

Porto du 20ème siècle
En 1919, une tentative d'indépendance de Lisbonne menée par Paiva Couceiros fait de Porto, provisoirement, la capitale du nord du Portugal. La réaction républicaine immédiate a mis fin au soulèvement,

Pendant la dictature de Salazar, qui a duré jusqu'à la révolution des œillets de 1974, de nombreuses infrastructures se sont améliorées, comme la construction du pont d'Arrábida en 1963.

En 2001, Porto était, avec Rotterdam, la capitale culturelle de l'Europe et, pour un tel événement, le remarquable auditorium «Casa da Música» a été construit à Boavista, symbole de cette centralité.

Aujourd'hui, Porto, économiquement parlant, est en retard sur Lisbonne, même si elle continue de maintenir sa réputation de ville travailleuse, ouverte et accueillante.
( source : https://www.tudosobreporto.com/historia) TRADUCTION GOOGLE



Ce qu'il faut visiter ou voir à Porto :

En voiture, on peut se rendre tout d'abord au :
LE PONT MARIA PIA – PONT DE LA Cie GUSTAVE EIFFEL – PONT FERROVIAIRE
Adresse : 4430-999 Vila Nova de Gaia, Portugal

Si Gustave Eiffel est mondialement connu pour sa Tour parisienne, ce n'est heureusement pas la seule œuvre qu'il ait réalisée au cours de sa vie. Et c'est à Porto que se trouve donc sa première grande construction : le Pont Maria Pia. Entièrement métallique, ce pont ferroviaire se compose d'un arc bi articulé avec différents piliers supportant ce que l'on appelle le "tablier ferroviaire" dans le jargon du génie civil. Les travaux débutèrent le 5 janvier 1876 et furent achevés le 31 octobre de l'année suivante. L'inauguration solennelle, quant à elle, eut lieu le 4 novembre 1877 par le roi D. Luis et la reine D. Maria Pia de Savoie, qui donna d'ailleurs son nom au pont. Le bâtiment fut utilisé durant 114 années de suite jusqu'à ce que le Pont S. Joao entre en service et prenne le relais en 1991. (Aujourd’hui désaffecté)

Ce pont en arc métallique, premier pont ferroviaire à joindre les deux rives du Douro, a été conçu par Gustave Eiffel et son associé Théophile Seyrig au sein de la compagnie de construction Eiffel et Cie.

Il est parfois confondu avec le Pont Dom-Luis, à 700 m environ plus en direction de la mer, assez proche, qui lui ressemble beaucoup. Le nouveau pont ferroviaire, São João Bridge est 200 m plus loin

Ensuite rejoindre en voiture le quartier des caves (mois d'un kms) ( Chez Ferreira par exemple : 720, Av. de Ramos Pinto 650, Vila Nova de Gaia, à 500 m envi des caves Calem) Attention c'est commercial avec dégustation, comptez + ou - de 10 euros, ce qui limitera les visites !

PORTO ET SES CAVES - on ne vient pas à Porto sans avoir au moins visité une cave !

Caves Ferreira - Porto
Si la ville de Porto est connue de tous à travers le monde, c'est pour son excellent vin bien évidemment. La visite des chais est donc une étape incontournable pour tout visiteur qui se rend à Porto. Situés dans le quartier bas de la commune de Villa Nova de Gaia sur la rive gauche du Douro, les chais s'étendent sur plusieurs hectares. Rien d'étonnant à cela lorsque l'on sait qu'il existe plus de 58 maisons de porto différentes. Le choix des visites en revanche est plus restreint puisqu'à peine plus de 20 caves sont ouvertes au public. De quoi se programmer tout de même d'agréables moments de dégustation ! Ferreira, Ramos Pinto, Sanderman ou encore Porto Calem, tels sont les producteurs qui vous livreront les secrets de ce qui fait leur fierté. Car la visite des chais permet de suivre le long processus qui changera des vins en porto. Pour la petite histoire, il faut savoir que le porto est stocké plusieurs années dans d'immenses cuves pouvant contenir jusqu'à 1000 hl avant d'être transféré dans des tonneaux de 535 l dont la porosité du bois permettra d'accentuer le vieillissement de la boisson. Tout un art ! Et seuls les vins contrôlés et approuvés par l'Instituto do Vinho peuvent pénétrer dans ces caves, l'entrée est bien gardée ! Pas étonnant alors que le porto soit si apprécié depuis des décennies. Les méthodes de transport ont quelque peu changé mais rien de radical : autrefois, le précieux liquide était amené par voie fluviale sur des embarcations appelées "barcos rabelos" qui descendaient les 150 km séparant le Haut-Douro des chais, et désormais, ce sont de gros camions citernes qui font le boulot. A faire : Réussir à goûter chacun des délicieux vins qui vous sera proposé sans rentrer pompette à votre hôtel ! ( https://www.cityzeum.com/les-caves )

Quelques adresses :
Caves de Cálem, Avenida Diogo Leite, 344 Vila Nova de Gaia . Les plus belles. - cave Cálem, musée interactif et dégustation de vin - faire une réservation via internet.
Caves Graham’s - Adresse: Rua do Agro 141, 4400-281 Vila Nova de Gaia
Caves Croft : - Adresse: R. do Barão de Forrester 412, 4400-034 Vila Nova de Ga
Caves Churchill's - Adresse: R. da Fonte Nova 5, 4400-156 Vila Nova de Gaia
Caves Ferreira - Adresse:720, Av. de Ramos Pinto 650, Vila Nova de Gaia

La situation géographique De Porto a toujours permis à la ville de bénéficier d'une activité commerciale forte. Ce fut d'abord le cas du commerce des épices à l'époque des grandes découvertes du Portugal (XVIe et XVIIe siècle). Le négoce du porto a pu prendre son essor à partir du XVIIIe siècle grâce au Traité de Methuen. Celui-ci, conclu entre les Portugais et les Britanniques, permit de lever les taxes sur les échanges de produits manufacturés entre les deux pays.

Le XIXe siècle fut moins réjouissant. Porto dut faire face à l'invasion des troupes napoléoniennes. La ville mit longtemps à s'en remettre et essuya plusieurs révoltes populaires.

Depuis 1980, la municipalité a mis en place une politique de rénovation et de réhabilitation afin d'améliorer la vie de ses habitants et les infrastructures d'accueil des touristes.

Après les caves, on se rendra au Pont Dom Luis ou après l'avoir traversé, on essaiera de stationner la voiture !

LE PONT DOM-LUIS
Adresse : Ponte Dom Luiz I, Porto
Le Pont Louis Ier est l'un des ponts situé sur le Douro au Portugal, reliant Porto à Vila Nova de Gaia. Construit entre 1881 et 1886 par l'ingénieur Théophile Seyrig, disciple de Gustave Eiffel, il ressemble beaucoup au Pont Maria-Pia, situé plus en amont, mais possède un tablier inférieur supplémentaire pour la circulation routière. Il est inscrit au Patrimoine Mondial de l'Unesco.

C'est un pont en arc à treillis et poutre métallique, avec une travée suspendue annexe. Il présente ainsi deux étages de 8 m de largeur chacun. L'étage supérieur mesure 395 m, alors que l'étage inférieur n'a que 174 m de long.

La travée inférieure à suspentes rigides est accessible aux automobiles et aux piétons, alors que l'étage supérieur sur arc, accessible également aux piétons, permet surtout le passage du métro depuis la création du pont, faisant ainsi la liaison entre Porto et Vila Nova de Gaia (ligne D)

A la sortie du pont jeter un œil sur le : ( on gare la voiture et on fait maintenant à pied à pied).

LIFT LADA RIBEIRA
Elevador Lada Ribeira - Adresse : R. da Lada, Porto
Ascenseur de style industriel entouré d'édifices traditionnels, avec vue panoramique sur le pont, le fleuve le quartier de Ribera à vos pieds et en face, de l'autre côté du Douro, les caves de villa Nova de Gaia.

En fait utiliser le mot ascenseur c'est quelque peu trompeur car il n'a vraiment pas une utilité très claire lorsqu'il s'agit d'éviter de grimper des collines, car il vous laisse à mi-chemin dans le quartier de Barredo, et à partir de là, la seule option est de monter des escaliers pour sortir au centre historique.

L'entrée de l'Ascenseur da Ribeira est un peu cachée, mais si vous continuez à pied pendant 5 minutes le long de la Ribeira depuis le pont Don Luis I, vous la trouverez dans un petit passage qui part du Largo dos Arcos da Ribeira. Pour ne pas vous manquer, levez les yeux en longeant la Ribeira. Vous êtes sûr de voir l'ascenseur!

Peu de touriste en général, il est donc facile de l'utiliser. Du lundi au vendredi de 08h00 à 20h00. Fermé les samedis, dimanches et jours fériés.


et 200 m plus loin

L'EPISCOPAL PALACE
Adresse : Terreiro da Sé SE, Porto
Paço Episcopal do Porto - Le Palais épiscopal est l'ancienne résidence des évêques de Porto, au Portugal. Le palais est situé sur une haute altitude, près de la cathédrale de Porto, et domine l'horizon de la ville. Il fait partie du centre historique de Porto, désigné site du patrimoine mondial par l'UNESCO. Style Baroque, résidence d'état.

Le palais épiscopal d'origine de Porto a été construit au XIIe ou XIIIe siècle, comme en témoignent certains vestiges architecturaux comme les fenêtres de style roman qui existent à l'intérieur du bâtiment actuel. En 1387, ce palais médiéval a été témoin du mariage de Jean Ier de Portugal et de Philippe de Lancastre .

Au cours des XVIe et XVIIe siècles, le palais a été considérablement agrandi et un dessin ancien montre qu'il est composé d'une série de bâtiments avec des tours, comme c'était typique de l'architecture des manoirs portugais de l'époque. Le palais actuel, cependant, est le résultat d'une campagne de reconstruction radicale menée au XVIIIe siècle, qui en a fait une œuvre baroque .

On pense que le projet du palais épiscopal a été dessiné en 1734 par l' italien Nicolau Nasoni , un architecte avec un travail étendu à Porto et ses environs. Les travaux de construction commencèrent en 1737, sous la direction de l'architecte Miguel Francisco da Silva, et avancèrent lentement. L'évêché de Porto était vacant de 1716 à 1741, le pape n'ayant pas confirmé le candidat. En raison de contraintes financières, le projet original n'a jamais pu être achevé et a dû être réduit à l'échelle. Les travaux n'ont été achevés que dans les dernières décennies du XVIIIe siècle, sous le règne de l'évêque Rafael de Mendonça, dont les armoiries se trouvent sur le portail principal et l'escalier monumental intérieur du palais.

L'édifice servit de résidence aux évêques de la ville jusqu'au XIXe siècle. Pendant le siège de Porto de 1832, l'évêque s'enfuit de la ville et le palais fut utilisé par les troupes de Pierre IV comme place forte dans la bataille contre Miguel Ier . Beaucoup plus tard, entre 1916 et 1956, lorsque les évêques n'habitèrent plus le palais, le palais servit de siège à la municipalité de Porto.

A 100 m : (Environ 300 m en montant du Pont Eiffel)

LA CATHÉDRALE – LA SE - Dans la partie haute de la ville. - Proche du Palais Episcopal;
Rua de Dom Hugo, Porto ou Terreiro da Sé, 4050-573 Porto
Bâtie au XIIIème siècle, elle se situe aujourd'hui dans la partie haute de la ville.

La Cathédrale de Porto est une église forteresse du XIIe siècle sise dans le centre historique de la vieille ville de Porto. De style roman elle est remaniée aux XVIIe et XVIIIe siècles, mais n’en est pas moins un des monuments les plus anciens de la ville.

La construction de la cathédrale commence vers 1110. Porto est cependant siège épiscopal depuis au moins le vie siècle. Ce premier édifice, de style roman, a été plusieurs fois modifié. Il n’en garde pas moins un caractère roman.

Dans une ville comme Porto, avec un patrimoine d'une telle richesse, la cathédrale est souvent une visite incontournable.

Mais ici, l'aspect massif ainsi que les nombreuses modifications qu'a connu l'architecture de la cathédrale déçoit.

Nous vous conseillons tout de même de ne vous y rendre rien que pour voir son cloître revêtu d'azulejos, l'autel d'argent et la rosace du XIIIème siècle, seuls éléments intéressant de l'aspect extérieur de la cathédrale.

A voir l'intérieur.

A 150 m de la Sé en descendant légèrement , côté vers l'embouchure du Douro

IGREJA DE SAO LOURENCO - OU CONVENTO DOS GRILOS, ENCORE IGREJA DOS GRILOS ( église Saint Laurent - Lawrence Church.)
Adresse : Largo do Colégio, 4050-028 Porto
Lorsque les jésuites se sont installés à Lisbonne, au 16ème siècle, ils ont établi leur quartier général dans une rue appelée Rua do Grilo (rue du cricket). En 1577, une mission de ces jésuites vint à Porto pour construire une nouvelle église. Les gens ont plaisanté sur l'origine des prêtres (et aussi parce qu'ils n'utilisent que la tunique noire) et ont commencé à les appeler Padres Grilos (prêtres de cricket) et l'église de cricket dans leur temple. Même aujourd'hui, ce surnom demeure.

En 1759, le marquis de Pombal expulsa les jésuites du Portugal et l'église se retrouva entre les mains d'un autre moine, cette fois les Augustins. Pendant la guerre civile de 1832-1833, l'église a été utilisée comme caserne militaire par l'armée libérale. Almeida Garrett, un poète et soldat célèbre, était là en service pendant cette période. Le bâtiment est une grande église du 16ème siècle, construite dans un style très sobre, suivant le maniérisme italien. Il n'y a pas d'images religieuses sur le devant, et aucune décoration somptueuse, car les jésuites aiment l'austérité dans tous les aspects de la vie, y compris l'architecture.

À l'intérieur de l'église, les plafonds et les colonnes sont recouverts d'or et les autels baroques sont remplis de saints en bois, très différents du sévère extérieur. Pourtant, à l'intérieur, il vaut la peine de visiter le musée archéologique et de voir la collection de pièces romaines trouvées à Porto.

A 300 m environ direction toujours de l'embouchure du Douro,

LE PALACIO DA BOLSA - PALAIS DE LA BOURSE
R. de Ferreira Borges, 4050-253 Porto
Le « Palais de Bolsa » est pour moi le plus beau monument de Porto. Construit en 1862 dans le style néo - classique et inspiré par le style mauresque, il a été conçu pour être le siège de l'Association du commerce de Porto.

Lors de votre visite, ne manquez pas le patio des Nations et le magnifique hall arabe.

Il est classé Monument National, il est situé dans le centre historique de Porto, classée aussi au patrimoine mondial par l'UNESCO, le Palais de la Bourse érigé par l'Association des commerçant de Porto sur les ruines du couvent St. Francis, il est devenu par excellence le salon de la ville de Porto et a reçu les visiteurs les plus distingués, y compris, monarques, présidents de la République et ministres de presque tous les pays, transformant ce bâtiment le monument le plus visité dans le nord du pays.

Ce palais de la Bourse a été construit au milieu du XIXe siècle dans un style néoclassique édifiant, pour recevoir les réunions de la première association commerciale de la ville de Porto (l'ancêtre de la chambre de commerce).

Loin d'un édifice classique habituel, ce Palais reflète un exotisme étonnant, car il a été construit pour en mettre plein la vue à l'époque des expositions universelles. À voir pour la splendide et opulente curiosité qu'est le salon arabe. Immense salle décorée de boiseries et stucs de bois exotiques des colonies portugaises (Brésil, Mozambique et autres) de style mauresque, de véritables œuvres de marqueterie fine.

Enfin, la salle du restaurant est abritée sous une verrière immense qui présente en ornement d'amusants écussons de chaque pays commerçant avec le Portugal à l'époque.

A 50 M m vers l'embouchure du Douro et plus proche des quais :

L'EGLISE SAO FRANCISCO
Rua do Infante D. Henrique, 4050-297 Porto, Portugal
Édifice religieux gothique flamboyant, dont l'intérieur est richement décoré de bois sculpté et doré. L'église Sao Francisco est l'exemple typique de l'étalage incroyable de richesses de l'époque baroque. Près de 500 kg d'or en provenance du Brésil ont été nécessaires pour recouvrir littéralement l'intérieur de l'église. Même prévenu, l'ostentation de l'église Portugaise vous surprendra. Tout semble en or, des piliers aux murs en passant par les statues. Même si cela risque de vous décevoir, rien n'est en or. Il s'agit d'un procédé connu au Portugal « Talhas Douradas ». En clair, tout disparaît sous du bois sculpté recouvert d'une feuille d'or. C'est bien sûr, l'intérieur qui attire toute l'attention. L'église est un ancien couvent qui, avec le soutien de grandes familles Portugaises, est devenu une église d'influence gothique et le joyau de l'église Portugaise. On aime ou on n’aime pas, mais en tout cas, c'est une visite à ne pas rater.

À voir : L'intérieur de l'église

A 50 m vers les quais :

LA CASA DO INFANTE - MUSE DA CIDADE
R. Alfândega - 10, 4050-029 Porto, Portugal


Considéré comme l'un des édifices les plus anciens de la ville de Porto, la Casa do Infante daterait effectivement du XIIIe siècle. Pourquoi un pareil nom ? Tout simplement parce que les historiens pensent que c'est dans cette demeure que serait né l'infant D. Henrique.

À l'intérieur, de jolies mosaïques romaines valent bien qu'on leur prête un peu d'attention.

Musée d’histoire locale.


Reprendre la voiture, et monter jusqu'à : (500 m et plus)

LA TORRE DOS CLÉRIGOS - Tour des Clercs
Adresse : R. de São Filipe de Nery, 4050-546 Porto
Une visite de Porto doit ainsi passer par la Torre dos Clérigos - tour de granit de 76 mètres de haut qui surplombe la cité.

La Torre dos Clérigos offre la plus belle vue de la ville. Il est difficile de ne pas voir cette grande tour semblable à un grand cierge en plein cœur de la ville. Bâtie au XVIIIème siècle dans le plus pur style baroque, la tour de l'Église Dos Clérigos, avec 76 mètres de hauteur, est le plus haut clocher du Portugal.

Elle offre gracieusement aux courageux une vue panoramique sur toute la ville et elle servit également pendant longtemps de point de repère pour les bateaux.

À voir : La vue panoramique sur la ville à partir de la tour.

A Côté vous trouverez également L'EGLISE DES CLERC ( Igreja dos Clerigo)L’Eglise des Clercs (Igreja dos Clérigos) a été construite entre 1735 et 1748 et présente un style baroque. Elle est dominée par la Tour des Clercs, l’un des monuments les plus emblématiques de la ville.

Cet ensemble monumental du XVIIIe siècle a été construit par la Confrérie des Clercs Pauvres dans le centre historique de la ville de Porto, à l’endroit connu sous le nom de « la colline des pendus » car c’est là qu’étaient enterrés les exécutés.

On prendra à pied la direction, rua dos clérico pour aller vers la plaça da Liberdade (statue équestre de Dom Pedro IV, derrière la statue l'Avenida dos Aliados (voir description après la gare de Sao Benito) et à 20 m de la statue l'Igreja de Santo António dos Congregados ) et au bout de la place, à droite :

LA GARE DE SAO BENITO
Praca D’Almeida Garrett - Porto

La gare de Sao Benito, est sans doute l'une des seules gares qui donnent envie de rater son train. L'intérieur de la gare, tapissé des célèbres azulejos, vaut le coup d'œil. Ces carreaux de céramique forment de grandes fresques qui narrent des moments forts du passé de la ville ou représentent des scènes traditionnelles de la vie portugaise.

Ne manquez pas sa salle des « pas perdus », où, pour une fois dans une gare, vous n'aurez pas l'impression de perdre votre temps

La Gare du Port-Saint-Benoît , également appelée gare de São Benito, et à l'origine Gare Centrale du Port, est une interface de la Ligne Minho , qui dessert la ville de Porto au Portugal . Située sur la Praça de Almeida Garrett, dans le centre historique de Porto, la gare s'est imposée comme l'un des principaux monuments de la ville étant particulièrement célèbre pour ses panneaux d'azulejos. Le bâtiment d'influence française est l'œuvre de l'architecte de Porto José Marques da Silva. La station est entrée en service, à titre provisoire, le 8 novembre 1896, n'ayant officiellement ouvert que le 5 octobre 1916.

AVENIDA DOS ALIADOS (située derrière la statue de Dom Pedro IV, Plaça da Liberdade)
Le projet de construction de cette Avenue a débuté le 1er Février 1916. Tous les bâtiments sont en granit, beaucoup d'entre eux sont couronnés de dômes, patios et de flèches.

L’Avenida dos Aliados est le centre et le cœur de la ville de Porto. En plus de cette avenue on y trouve le beau bâtiment qui abrite la chambre de Porto.

Avec la « place de la Liberté » et de la « Général Humberto Delgado Place » vous avez là deux endroits prestigieux de la ville. C’est l'avenue principale et le centre-ville de Porto

On reprendra la voiture pour se rendre plus à l'ouest, un peu loin du quartier historique visiter le :

JARDIN DO PALACIO DE CRISTAL
R. de Dom Manuel II, 4050-346 Porto
Palacio de cristal - Porto - 1951 - aujourd'hui démoli et remplacé.

Installé dans le centre de Porto et conçu par Berliner Emil David (1839-1873), dans le cadre de la construction du bâtiment du Cristal Palace lui-même. De nos jours, le jardin Emil David à l'entrée principale, les avenues de Tílias et Plátanos, la forêt et la conception des balcons sur le Douro sont encore préservés du projet original. Sur l'Avenida das Tílias, nous trouvons la bibliothèque municipale Almeida Garrett, la Concha Acustica et la chapelle de Carlos Alberto da Sardinia. Le parc comprend également le musée du Vin de Porto ainsi que le musée Romantique dans lequel on peut admirer des peintures et du mobilier de style.

Le palais de cristal aujourd'hui disparu à laissé place à un dôme accueillant concerts et événements sportifs. Lorsque l'on sait que ce pavillon Rosa Mota date de 1954, on se dit que l'architecte était avant-gardiste.

le site offre une vue panoramique sur la ville et le Douro, dans une oasis de verdure. Vous pourrez y admirez paons, canards et coqs en liberté, des statues, des fontaines, un petit lac ...

SANTA MARINHA DE CORTEGACA

Moins de 10 kms au nord de Santa Maria da FeriaIgreja de Santa Marinha de Cortegaça

Le temple actuel a été construit à l'initiative du père Manuel Pereira, abbé de 1901 à 1918. Les travaux débutèrent le 18 avril 1910 , avec un projet de Manuel Soares de Almeida.

L'implantation de la République portugaise (octobre 1910) a frustré l'obtention des ressources demandées à la Monarchie par le Conseil municipal, et la mort du Père Manuel Pereira ( 1916 ) a également été enregistrée au cours des travaux . Malgré cela, l'effort de la communauté a réussi à achever le temple, solennellement inauguré par le nouvel abbé, le père José Maria Francisco dos Santos, le 18 août 1918 .

La façade du temple a été recouverte d'azulejos de 1921 à 1923 .

Au fil des décennies, il a fait l'objet d'améliorations, dont, à l'époque de l'abbé João Gonçalves Marinheiro (1937-1943), la dorure des autels et, dans celle du père Joaquim dos Santos Cunha (1943-1969), l'ajout deux autels, l'un avec l'image de Notre-Dame de Fátima, offerte par Alfredo Rola ( 1953 ), et l'autre avec l'image de Notre-Dame de l'Assomption, offerte par Jovelino Costa ( 1959 ). En 1956, un nouveau baptistère a été construit, où se distingue un panneau d'azuléjos représentant le baptême du Christ , cadeau de João Violas. Dans le même temps, deux panneaux d'azuléjos ont été appliqués dans le chœur, l'une représentant la "Cène du Seigneur", offerte par Joaquim Rola, et l'autre la "Pesca Milagrosa", offerte par Jovelino et Norberto Costa. Le même abbé ordonna la construction d'un autel versus populum .

Sous l'abbé Manuel Dias, tout l'extérieur du temple était recouvert d'azulejos.

Le temple a subi une intervention de conservation et de restauration, étant rouvert au public, avec la présence de l' évêque de Porto , le 9 mai 1993 . La toiture en stuc et la voûte du chœur et de la nef principale ont été remplacées par une autre en béton armé.

Il est classé Bien d'Intérêt Public , avec les tombes de l'Ancien Cimetière, à côté de l'église. Ces derniers ont été construits entre la fin du 19ème siècle et le début du 20ème et se caractérisent par l' utilisation d' un vocabulaire revivaliste , à savoir par le travail sculptural de leur maçonnerie , les grilles en fer forgé mais aussi l' utilisation de bardage . tuile, configurant un ensemble d'une grande homogénéité. (source Wikipédia)

SANTA MARIA DA FEIRA

Santa Maria da Feira est une municipalité (en portugais : concelho ou município) du Portugal, située dans le district d'Aveiro et la région Centre.

Le Pays de Santa Maria, situé à l'intersection des axes Nord-Sud et Côte-Intérieur, a une position géographique qui, depuis l'Antiquité, a fait de cette région un lieu de rencontre et de passage pour de nombreux peuples. L'existence des voies romaines qui reliaient Lisbonne à Braga (un repère millénaire trouvé à Ul) et Porto à Viseu le prouvent. Ces moyens de communication ont continué à être utilisés tout au long du Moyen Âge et jusqu'au siècle dernier.

Après la reconquête, basée sur l'ancienne division administrative des couvents, trois pôles de développement étaient évidents dans la région : le monastère de Cucujães, le monastère d'Arouca et le Castelo da Feira.

Le Castelo da Feira, avec un site de paiement des taxes, était le commerce spot privilégié de produits divers, donc autour de lui s'il installait la population, donnant naissance à l'actuelle ville de Santa Maria da Feira.

Le village de Terra de Santa Maria est très ancien, comme en témoigne la présence de plusieurs monuments funéraires (mamoas), datant du IV-V millénaire avant JC, ainsi que des castros préromains ou romanisés (établissements fortifiés). L'empire a apporté les voies romaines, pour des besoins militaires ou commerciaux et plusieurs traces de routes et de ponts de cette époque sont encore visibles, dont beaucoup sont encore bien conservées.

Du Moyen Âge, il nous reste des témoignages d'architecture militaire, dont Castelo da Feira sera le plus imposant et le plus représentatif. Mais c'est dans l'architecture religieuse que la monumentalité atteint son maximum d’expression : les couvents, les églises et les croisières - du roman au baroque - sont souvent le miroir du passage du temps, à travers des interventions subies à différentes époques.

Jusqu'à sa naissance à la ville le 14 Août, 1985, il était connu comme Vila da Feira.

C'est ici, plus précisément dans la paroisse d’Espargo, que se trouvent le centre de congrès le plus grand et le plus moderne du pays, Europarque, et un centre scientifique, Visionarium, tous deux appartenant à l'Association portugaise des entreprises. Le projet d'agrandissement d’Europarque est en cours de préparation, en vue de bénéficier de divers services dans les environs du complexe actuel.

Le château
Lors de la reconquête chrétienne de la péninsule ibérique, ce centre religieux païen s'est transformé en centre marial, développant ici une foire régionale dont la haute expression allait donner son nom au lieu: Feira de Santa Maria.

La première référence documentaire à sa fortification est contenue dans le manuscrit " Chronica Gothorum " (anonyme, fin du XIIe siècle), qui rapporte la victoire de Bermudo III de Leão (1028-1037) sur un chef maure dans les terres de Castelo de Santa Maria (1045). Cette période remonte à la construction de la partie basse du donjon aux fonctions d’alcôve, protégée par une clôture murée, dont seuls subsistent les vestiges.
 
Le château époque médiéval
Lorsque Henry (1095-1112) a reçu les terres de la province portugaise (1095), celles-ci comprenaient non seulement ce château de Santa Maria, mais aussi le château de Guimarães, le Castelo de Faria et le château de Neiva. Avec la mort du comte, en raison de l'ascendance du galicien Fernão Peres de Trava sur la veuve, D. Teresa de Leão, les seigneurs au sud de la rivière Minho, mécontents, se sont organisés autour du jeune D. Afonso Henriques, qui pendant ce temps, il est devenu chevalier (1125).

Une partie expressive de cette articulation politique a eu lieu dans les terres et Castelo de Santa Maria, sous le domaine du noble Ermígio Moniz, culminant dans la bataille de São Mamede (Guimarães, 1128), raison pour laquelle ce monument est dit être le véritable berceau de l’indépendance de Portugal. À l'époque, les terres de Santa Maria comprenaient un vaste domaine qui s'étendait, en grandes lignes, du cours du Douro au sud d’Ovar et Oliveira de Azeméis, et du front de mer au cours de la rivière Arda.

Dans le testament de Sancho I du Portugal (1185-1211), écrit en 1188, c'était le principal des cinq châteaux élus par le souverain pour un éventuel refuge par la reine, veuve, et par les enfants.

En 1282, Dinis Ier du Portugal (1279-1325) l'inclut parmi les douze châteaux assurés comme traînée à son épouse, la reine Santa Isabel. Plus tard, toujours à cette période, il fut emmené par les forces de Infante D. Afonso, dans un combat contre le souverain, son père. Lorsque la paix fut célébrée entre eux, à l'initiative de la Sainte Reine (1322), le domaine de ce château (entre autres) fut accordé à D. Afonso, par l'engagement de ce dernier auprès du père.

Plus tard, en 1375, le noble Gonçalo Garcia de Figueiredo en fut le maire.

Fernando I du Portugal (1367-1383) fit don des Terres de Santa Maria et de son château à D. João Afonso Telo de Ménesses, comte de Barcelos (10 septembre 1372), qui institua D. Martim comme maire du château Sangle.

La dynastie Avis
Lorsque la crise de 1383-1385 éclata au Portugal, le comte de Barcelos se rangea du côté de la Castille, attitude suivie par le maire du château. En 1385, le château et les domaines ont été conquis par le maire du château de Penedono, Gonçalo Vasques Coutinho, avec l'aide de ressources et de gens de Porto, pour être remis à João I du Portugal, qui à son tour les a remis à D. Alvaro Pereira (cousine du gendarme D. Nuno Álvares Pereira) ( 8 avril ). Par la suite, le souverain a cédé le château et ses domaines à João Rodrigues de Sá.

Du 17ème au 19ème siècles
Au XVIIe siècle, le Palais des Comtes de la Foire fut construit à l'intérieur des murs, démoli en 1929, et dont seuls quelques murs, l'escalier et la fontaine se dressent. De la même période est la construction de la chapelle de Nossa Senhora da Encarnação, au-dessus d'une ancienne, de la même invocation, à l'initiative de D. Joana Forjaz Pereira de Ménesses e Silva, comtesse de Feira, inaugurée en 1656.

La représentation des comtes de la Foire a été éteinte (1700), l'ensemble est devenu une partie du patrimoine Casa do Infantado (1708). Au 15 de Janeiro de 1722, un violent incendie ravagea la propriété, le votant pour une longue période de négligence et de ruine.

Au XIXe siècle, une timide récupération du monument commence : avec la fin de la guerre civile portugaise (1828-1834), la propriété et les terres annexées sont acquises aux enchères publiques par le général Francisco Xavier da Silva Pereira (1835). Durant cette période, la visite des membres de la famille royale portugaise (1852), et les travaux de dévoilement de l'ancien puits du château, à l'initiative du conseil municipal (1887), se démarquent également.

Du 20ème siècle à nos jours
Au début du XXe siècle, l'intérêt du public pour le monument a été renouvelé. Une campagne de souscription publique a permis de recueillir des fonds pour restaurer la propriété, dont les ruines étaient gardées par un garde. Durant cette période, les Drs Gonçalves Coelho et Vaz Ferreira ont découvert trois inscriptions épigraphiques.

Les premiers travaux de récupération ont été réalisés par le Service des travaux publics (1907), visité par Manuel II du Portugal (1908-1910) l'année suivante. En 1909, une commission de protection et de conservation du château est créée et des travaux d'amélioration et de restauration sont effectués aux frais de Fortunato Fonseca. Le château a été classé comme un monument national par le décret du 16 Juin de 1910 publié par la DG n ° 136 du 23 Juin 1910.

A partir de 1927, les visites du monument sont payées. La Direction générale des bâtiments et monuments nationaux (DGEMN) a réalisé des travaux de consolidation et de restauration dans les périodes 1935-1936, 1939-1944 et plus récemment, en 1986. Un nouvel accès a été ouvert depuis 1950, et l'éclairage extérieur du monument a été inauguré en 1963, des travaux qui l'ont amélioré.

Le Feira a la ville ( traduction littérale) a été conféré sous le nom de Santa Maria da Feira, par le décret-loi n ° 39 du 14 Août de 1985.

A visiter :
- Le château situé dans la ville haute. Visible de loin, facile à trouver.
- L'église Matriz - Igreja Matriz de Santa Maria da Feira e Convento dos Lóios - en contrebas du château, visible, à 200 m.
C'est un couvent de maniériste avec église. Par leurs caractéristiques, ils s'insèrent dans la typologie des églises monumentale du XVIIe siècle de style classique. Le chœur et le transept sont également du XVIIe siècle. Le grand retable est de Style Baroque et les retables baroques latérales datent de D. Pedro II, dans la transition entre les XVIIe et XVIIIe siècles. Dans le centre de la Cour du couvent existait une fontaine Baroque, maintenant déployée sur la place en face de l'hôtel de ville.

250 m de l'Igreja Matrix, entre les deux, la Camara.

- Eglise de la Miséricorde
( Adresse : Rua Doutor Elisio de Castro)

La confrérie de la Misericórdia de Santa Maria da Feira a été fondée en 1594, s'installant dans l'ermitage de São Francisco, l'ancien siège paroissial du village, qui avait été rénové par la communauté de Convento dos Lóios entre 1581 et 1591.

Au XVIIe siècle , les frères Misericórdia ont payé les travaux de réparation du petit temple de São Francisco et, à la fin du siècle, ils ont ressenti le besoin d'agrandir l'espace de leur église principale, qui se montrait insuffisant au niveau structurel. Ainsi, vers 1690, ils commencèrent à construire un nouveau temple, là où il y avait eu une église dédiée à São Nicolau. L'auteur du projet est inconnu, dont la structure a été construite jusqu'au premier tiers du XVIIIe siècle.

Ce temple a une planimétrie qui se développe longitudinalement, comprenant les volumes de la nef et du chœur, auxquels ont été ajoutés les espaces de la sacristie, la Casa do Despacho et une annexe utilitaire.

Bien que le projet de l'église ait été réalisé dans les dernières années du XVIIe siècle, au milieu de la période baroque, il a une curieuse inspiration maniériste, qui se voit surtout dans la structure décorative de la façade principale. Disposés symétriquement en trois panneaux, dont le centre est flanqué de deux clochers et présente au centre un portail, flanqué de pilastres surmontés de pinacles, et sur lequel s'ouvrait une fenêtre pour l'éclairage du chœur supérieur, surmonté d'un fronton interrompu par une profusion niche décorée, dans une structure inspirée des façades de retable de la seconde moitié du XVIe siècle.

L'intérieur, à nef unique, présente un chœur élevé reposant sur un arc surbaissé, une tribune de la confrérie, ouverte sur le mur côté Épître, et deux arcosolia, devant la tribune, qui abritent les retables latéraux. L'espace est couvert par une voûte en bois à caissons.

Ouvert sur le chœur, l'arc de triomphe repose sur des pilastres toscans. L'espace du choeur a été construit sur une plate-forme surélevée, accessible par quatre marches, et est couvert par une voûte en bois, semblable à celle de la nef, ici décorée et polychrome. Le retable a été construit dans le premier quart du XVIIIe siècle, en bois sculpté baroque doré.

Le tremblement de terre de 1755 a causé de nombreux dommages à l'espace du temple, à savoir la chute de la voûte de la nef, ce qui explique sa reconstruction dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. L'intérieur de l'église a ensuite été restauré dans les années 80 du 20ème siècle.

Source : http://www.patrimoniocultural.gov.pt/pt/patrimonio/patrimonio-imovel/pesquisa-do-patrimonio/classificado-ou-em-vias-de-classificacao/geral/view/156154

Pour rejoindre le Parc de la réserve de Sao Jacinto, on quitte Santa Maria en allant vers le sud. avant d'arriver à Aveiro, on prend alors la route qui longe la bande de terre et qui mène à la réserve des Dunes de Sao Jacinto. Avant on arrête voir l'église de Santa Maria De Valéga.

SANTA MARIA DE VALEGA

Environ 10 kms au sud de Santa Maria da Feira

Igreja Matriz de Santa Maria de Valéga
L' église paroissiale de Válega , également appelée église de Nossa Senhora do Amparo ,

Jusqu'en 1150, le patronage de l'église de Válega appartenait à des particuliers. De cette date jusqu'en 1288, il appartenait au monastère de São Pedro de Ferreira, après quoi, et jusqu'en 1583 , il appartenait à l'évêque et au chapitre de la cathédrale de Porto . Il resta ensuite exclusivement pour le chapitre qui le garda jusqu'en 1833 .

Le temple a été fondé à l'origine à la place de Seixo Branco, où il n'y a aucune trace, se déplaçant à une époque au plus tard au XVe siècle à la place d'Espinha, à l'endroit aujourd'hui appelé Adro Velho.

Au milieu du XVIIIe siècle, son implantation vint se situer là où elle se trouve aujourd'hui, les travaux ayant commencé en 1746 , et ayant pris plus d'un siècle.

Au XXe siècle , entre 1923 et 1958 , des travaux de conservation ont été réalisés à l'initiative de JO Lopes et de son épouse, MJO Lopes, qui ont mis en évidence la construction du plafond actuel de coffres en bois exotique. Date de cette période encore en 1942 , mise en place du panneau d'azulejos figurant la Dame du Perpétuel Secours, au sommet extérieur du chœur, signé par l'atelier Jorge Colaco et exécuté par la manufacture Lusitania à Lisbonne .


Entre 1959 et 1960 a eu lieu la campagne parrainée par António Maria Augusto da Silva, commandeur de l' Ordre de la Charité , qui comprenait le revêtement avec des plaques de marbre des murs intérieurs du chœur , le sous-chœur et le lambris général, le revêtement en la façade principale sur les murs intérieurs de la nef et sur la partie supérieure de l'arc de triomphe, avec des carreaux peints polychromes de la Fábrica Aleluia, d' Aveiro , et les vitraux signés par S. Cuadrado, de Madrid .

Enfin, en 1975, les façades latérales et arrière ont été recouvertes de tuiles de Fábrica Aleluia, conçues par l'architecte Januário Godinho . ( source Wikipédia)

LES DUNES DE SAO JACINTO

Flâner dans les marais de la Ria de Aveiro, un véritable paradis pour la faune. Parc de la réserve naturelle de Dunas de S. Jacinto -
Adresse : Estrada Nacional 327 / 3800-901 São Jacinto -

Les dunes de São Les Jacinto, qui représentent une relique de cet écosystème côtier si caractéristique de Beira Litoral, sont associés à une forêt résineuse centenaire, parsemée de noyaux de feuillus associés à de petites zones humides. Cette situation permet de rassembler, dans un petit espace d'éléments, la faune et la flore marines, forestières et d'eau douce, ce qui lui confère un grand intérêt pédagogique. La réserve naturelle Dunas de S. Jacinto a été créée par le décret-loi n ° 41/79 du 6 mars et a une superficie de 666 ha et est située dans la paroisse de S. Jacinto, municipalité d'Aveiro. Il se caractérise notamment par le cordon dunaire, extrêmement dynamique, dans un état de conservation pratiquement unique et une fixation de sable qui lui confère une valeur particulière, au regard de la conservation de la nature. Il convient également de mentionner la zone de Mata, plantée entre 1908 et 1929 pour protéger l'intérieur de l'avancement des sables sous l'action du vent et de la pateira, où l'on trouve de nombreux spécimens de diverses espèces d'oiseaux, notamment des anatidés.

AVEIRO
La Venise Portugaise !

La présence de peuplements humains sur le territoire d'Aveiro s'étend à la période associée aux grands dolmens de la préhistoire, qui existent dans la majeure partie de la région. Le toponyme latinisé «Averius» dérivé du mot celtique aber (embouchure de rivière, étym. <Brythonique * aber <Proto-Celtic * adberos, comparez le gallois Aberystwyth )

Pendant longtemps, Aveiro a été un lien économique important dans la production de sel et la navigation commerciale. C'était un centre d'exploration du sel par les Romains et un centre commercial à travers le Moyen-Âge, enregistré depuis le 26 janvier 959 (du testament de la comtesse Mumadona Dias au cenóbio de Guimarães). Au cours de ce testament, Mumadona Dias a également mis en évidence l'ancien nom d'Aveiro, cette fois se référant aux terres du monastère à Alauario et Salinas , littéralement, " un lieu de rassemblement ou de réserve d'oiseaux et de grand sel ". À partir du 11ème siècle, Aveiro est devenu populaire auprès de la royauté portugaise.

Royaume du Portugal
Plus tard, le roi João I , sur les conseils de son fils Pedro , qui était le donateur d'Aveiro, a demandé la construction de murs de fortification.

Le roi D. Duarte a concédé en 1435 le privilège d'organiser une foire annuelle hors taxes, plus tard appelée la Feira de Março ( foire de mars ), aujourd'hui encore une tradition annuelle.

La princesse sainte Joana , fille d' Afonso V vécut à Aveiro, entrant dans le couvent de Jésus, et y vécut jusqu'à sa mort le 12 mai 1490. Au cours de sa vie, sa présence attira l'attention sur la ville et la favorisa avec un niveau élevé de développement pour l'époque.

La première charte ( foral ) a été concédée par Manuel Ier du Portugal le 4 août 1515, comme indiqué dans le Libro de Leituras Novas de Forais da Estremadura . Sa position géographique le long de la rivière Aveiro l'avait toujours aidée à subsister et à se développer, soutenue par le marché du sel, la pêche et le développement commercial maritime. Au début du XVe siècle, il existait déjà une grande muraille autour du centre historique, soulignant l'importance de la communauté et la croissance de la population. Cela comprenait la fondation de nombreuses institutions religieuses et de leurs soutiens, qui ont aidé pendant les crises des 17e et 18e siècles associées au limon dans la voie navigable. Au cours de l'hiver 1575, une terrible tempête ferma l'entrée de son port, mettant fin à un commerce florissant de et de tuiles et créant une barrière de corail à l' océan Atlantique . Les murs ont ensuite été démolis et utilisés pour créer les quais autour du nouveau banc de sable.

Entre les XVIe et XVIIe siècles, l'instabilité du fleuve à l'embouchure (entre la Ria et le grand océan) a entraîné la fermeture du canal, empêchant l'utilisation du port d'Aveiro, et créant une stagnation des eaux de la lagune. Ce coup porté à l'économie a créé une crise sociale et économique, et a entraîné une diminution de la population et une émigration. C'est à cette époque que fut construite l'église de la Miserícordia, pendant l'union dynastique philippine.

Au XIXe siècle, les Aveirense étaient actifs pendant les guerres libérales , et c'était José Estêvão Coelho de Magalhães, un parlementaire qui a joué un rôle déterminant dans la résolution du problème d'accès le long de la Ria. Il a également contribué au développement des transports, en particulier de la ligne ferroviaire entre Lisbonne et Porto. C'est l'ouverture des canaux artificiels, achevée en 1808, qui a permis à Aveiro de se développer économiquement, marquant le début de la croissance de la ville. En 1759, le roi José I éleva la ville au rang de ville, quelques mois après avoir condamné à mort le duc d'Aveiro (titre établi en 1547 par João III ), José Mascarenhas. En conséquence, Aveiro est devenu connu sous le nom de Nova Bragança: il a ensuite été abandonné beaucoup plus tard et est retourné à Aveiro. En 1774, à la demande du roi José, le pape Clément XIV institua le diocèse d'Aveiro .

La municipalité a été élevée au statut de ville, centrée sur son église principale, consacrée à l'archange Michel, aujourd'hui l'emplacement de la Praça da República (après avoir été démolie en 1835).

A VISITER :
En arrivant à Aveiro par IP 5 vous pouvez rejoindre le parking d'Aveiro en passant par la place du général Umberto Delgado et rejoindre sur le bord du canal le parque Dos Romadores Olympicos pour se garer.


SITUONS AVEIRO, AU BORD DE LA RIA - A L'ENTREE TROIX CANAUX, ZONE HISTO- RIQUE

Outre les trois canaux sur lesquels circulent, tout comme à Venise, des gondoles colorés, il faut visiter Aveiro pour l’architecture « Art nouveau », un petit quartier pittoresque de pêcheurs et de superbes bâtiments religieux.

DIVERS A TRAVERS LA VILLE
Les maisons et boutiques de type « Art nouveau » . Elles sont disséminées dans la villes , style originaire du Brésil.

Faire une croisière à bord d’un moliceiro le long des canaux - 3 canaux qui ont donné à la ville le nom de Venise Portugaise. Au bords de ces trois canaux on trouve des points d'embarquement sur les Moliceiro.
Le long du grand canal, comme le long des deux canaux latéraux, ile ne faut pas omettre d'admirer les constructions qui sont d'un grand intérêt.




LA VISITE
A la sortie du parking le long du grand canal central.

01- Parcourir le Jardin do Rossio -
Adresse: Rossio - Aveiro -
Sans grande expression, ni par la taille ni par la richesse des espèces présentes, les jardins du Rossio sont un petit espace de loisirs, plus que tout destiné à profiter du vert et à suivre le canal central, dans une zone difficile tout grand projet d'occupation.

C'est donc par excellence un "jardin de quartier" qui offre aux habitants du quartier et aux visiteurs du centre-ville une ambiance typique d'Aveiro, en faisant passer le mouvement sur le côté et en lui permettant de recevoir des jets de lumière imprégnés de salinité. Bien que pauvre en éléments ornementaux, c'est une authentique image de la ville, entourée de maisons typiques de Beira Mar et de quelques exemples d'art nouveau à Aveiro, entre la Rua de João Mendonça et le Rossio lui-même.

Sur le bord du Canal divers prestataires qui vous offrent des visites en Pirogue ou pour visiter la ria, de plus gros bateaux.

Au bout du jardin en venant des parking.02 - Museu de Arte Nova - Musée des arts nouveaux.
Adresse : R. Dr. Barbosa de Magalhães 10, Aveiro
Le plus grand exemple du mouvement Art Nouveau d'Aveiro, anciennement connu sous le nom de Casa Major Pessoa car c'était la résidence de la famille Mário Belmonte Pessoa.

Le projet achevé en 1909 est attribué à Silva Rocha et/ou Ernesto Korrodi.

La profusion décorative de la façade, avec des motifs naturels (fleurs et animaux) et des formes curvilignes stylisées, présentes dans la maçonnerie, les carreaux et la ferronnerie d'art, lui confère un caractère Art Nouveau.

C'est actuellement le musée Art nouveau, une plaque tournante du musée de la ville et du centre d'interprétation architectural/artistique qui sert de point de départ à la route Art nouveau d'Aveiro et fait partie du réseau d'itinéraires culturels européens Réseau Art Nouveau.

A 150 m du Musée en allant ensuite vers La Chapelle Sao Gonçalo.

03 - Se rendre au marché aux poissons matinal - Praça do Peixe
Marché aux poissons et fruits de mer
Adresse : Largo da Praça do Peixe 19 20, 3800-209 Aveiro
Ouvre le matin à 7 h 00 - Ouvert toute la journée, tous les jours. Très fréquenté, iil ferme ve18 h 00.

La construction de la Praça do Peixe, un exemple unique d'architecture en fer à Aveiro, apparaît dans l'un des espaces les plus typiques de la ville, où se trouve actuellement la majeure partie de la vie nocturne.

Il remonte à la première décennie du XXe siècle, jouant, dès le départ, la fonction de marché favorisée par son emplacement privilégié supérieur au Canal dos Botirões (ancien quai de sel et de poisson).s les jours.
Beaucoup fréquenté. Ferme vers 18 h 00.

A 100 - 150 m du jardin do Rossio - Petite chapelle sans grand intérêt.

O4 - Chapelle São Gonçalo ( quartier Vera Cruz)
Adresse : Largo de São Gonçalinho 6, 3800-073 Aveiro
La chapelle de São Gonçalo, également appelée Capela de São Gonçalinho ou São Gonçalo de Amarante , est située le long de certains des canaux de la Ria de Aveiro , dans le quartier de Beira Mar, paroisse de Vera Cruz , municipalité d' Aveiro.

Elle a été construite en 1714, sous l'invocation de São Gonçalo, à qui on attribue le pouvoir de guérir les maladies osseuses et de résoudre les problèmes conjugaux.

Le dimanche le plus proche du 10 janvier, les habitants de ce quartier de la ville d'Aveiro organisent les festivités en l'honneur de São Gonçalinho. L'une des singularités de ces festivités est liée au « paiement » ou accomplissement des promesses, par les fidèles et pèlerins du Saint, qui consiste à lancer des cavacas (gâteaux secs faits de blancs d'œufs, de farine et recouverts de sucre), de la nef latérale qui entoure le dôme de la chapelle , vers la foule qui, en dessous et autour d'elle, utilise les ustensiles les plus variés pour ramasser les bonbons susmentionnés, qu'ils mangent ou rapportent ensuite chez eux. Il y a d'innombrables kilos de cavacas qui sont libérés pendant les jours de festivités.

Un autre rituel de cette fête, organisé à l'intérieur de la chapelle, est lié à la « remise de la branche » aux majordomes chargés du pèlerinage de l'année suivante. C'est un bouquet de fleurs artificielles, conservé pendant de nombreuses années, et a donc une haute valeur symbolique. La fête de S. Gonçalinho comprend également la "Dança dos Mancos" , un rituel également organisé à l'intérieur de la petite chapelle. Cette danse est exécutée par un groupe d'hommes qui, se faisant passer pour boiteux et handicapés physiques, se déplacent en cercle, boitent et dansent au son de chansons populaires chantées par eux-mêmes.

Elle a été construite en pierre d'Ançã . Le portail de sa façade, est également de ce type de calcaire, il est surmonté d'une niche où se trouve la statue du XVIIe siècle de São Gonçalo de Amarante. La même niche est encadrée par les ailerons qui la flanquent. Les retables en bois sont du XVIIIe siècle.

A 150 m de la Chapelle Sao Gonçalo.

05 - Church Nossa Senhora da Apresentação - Igreja de Nossa Senhora da Apresentação
Adresse : R. Dom Jorge de Lencastre 8, 3800-250 Aveiro
Église Notre-Dame - L'église Nossa Senhora da Présentation date de 1606. Fin XVIIe et début XVIIIe, la façade est ornée de deux panneaux de azulejos.

L'intérieur présente une vierge gothique en albâtre. Au 20ème siècle, il a subi une restauration.

Au 16e siècle, 2e moitié - la création de nouvelles paroisses favorise la construction de la nouvelle église à l'endroit où il y avait une chapelle dédiée à S. Gonçalo, construction qui a duré la première moitié du 17e siècle ;

Au siècle 17 - exécution des fonts baptismaux ; 1606 - date inscrite sur la porte latérale ; En 1714, le 2 janvier - lors d'une réunion de la Confrérie Santíssimo, il est décidé de faire les travaux de sculpture du chœur ;

Le 1716, 24 janvier - sculpture du retable principal et de la chapelle par Francisco Machado de Landim pour 520 000 $ ;

En 1724, le 06 mai - dorure du retable principal et lambris du plafond et des côtés, de l'arc de croisement et des murs latéraux par José Moreira Coutinho et Francisco Barbosa Monteiro ;

Au siècle 18, 2e moitié - remodelage de la façade, ouverture des lunettes ovales et voûte de la nef ; faire les cantonnières;

1753 - fabrication de l'orgue par Juan Fontanes de Maqueixa, du couvent de Madre de Deus de Sá ; ( Wikipédia)


On redescend vers le Pont de la place du Général Umberto Delgado, environ 300 m, on traverse et sur l'autre rive à environ 200 m :
Environ 200 à 300 m de la place du Général Humberto Delgado, sur l'autre rive.

06 - Monastère de Jésus ou "Convento de Santa Joana", également Musée de la Ville, ou se trouve également le Tombeau de la princesse Santa Joan - et non loin, l'église - Igreja de Jesus.
Adresse: Avenida Santa Joana Princesa / 3810-329 Aveiro -
Couvent de femmes fondé en 1458 en tant qu'isolement modeste. La présence parmi les religieuses de la princesse D. Joana, fille du roi D. Afonso V, à partir de 1472, a conduit à l'agrandissement du monastère. L'église de Jésus est riche en dorures et en tuiles. Dans le chœur inférieur, il y a ce magnifique exemple de pièces de marbre colorées, commandées par D. Pedro II à l'architecte royal João Antunes.

La béatification de la princesse D. Joana, en 1693, a motivé une campagne décorative qui se manifeste dans l'église et le chœur bas, dans le chœur élevé. Chapelles attenantes et salle des Lavours, où il mourut le 12 mai 1490, qui se transforme, au XVIIe siècle, en une chapelle qui lui est dédiée. La façade, datée de 1751 «traitée comme un palais», a été construite pour donner une unité aux maisons du couvent.

A côté , l'église de Jésus (Igreja de Jesus) ou Monastère, ou Couvent ou Musée - avec sa belle architecture. Le point culminant principal est l'église de Jésus, dont la chapelle principale est l'un des symboles les plus importants des chapelles portugaises entièrement recouvertes d'or. La sculpture correspond à deux périodes du baroque: la nationale (six cents dernières décennies) et la Joanino (première moitié du XVIIIe siècle). L'église possède de bons panneaux d'azulejos du XVIIIe siècle et un orgue monumental datant de 173

A 100 m du Monastère de Jésus

07 - La cathédrale Aveiro Sé ou São Domingos du XVe siècle.
Adresse: Rua Batalhão Caçadores, 10 - Praça do Milénio / Aveiro -
L'origine de la cathédrale d'Aveiro remonte au XVIIe siècle. XV. C'était, à l'époque, l'église du Convento de S. Domingos. L'église primitive se composait d'un chœur, sans chœur élevé, et composée de trois nefs, divisées entre elles par deux séries de quatre arcades. Entre le siècle. XVI et XVII, travaux de conservation, les nefs latérales ont été aménagées en chapelles de dévotion, même pour parvenir à une plus grande stabilité à l'ensemble.

Cette église a été transformée en église paroissiale de Nossa Senhora da Glória en 1835. En 1938, elle est devenue la cathédrale du diocèse d'Aveiro par la bulle du pape Pie XI exécutée par D. João Evangelista de Lima Vidal.

La nef de l'église a été reconstruite au XVIIe siècle. Le XVIII s'éclaire avec l'ouverture de grandes baies ovales.

Dans les espaces libres des murs, il y a des carreaux du 18ème siècle. XVIII. Celles de droite représentent un panorama de la ville d'Osma, en Espagne, dans le diocèse duquel est né Saint-Domingue de Gusmão, et une illustration d'une légende de la liturgie mariale. Celles de gauche, en plus d'une nouvelle illustration d'une autre légende mariale liturgique, présentent un aspect de la ville de Bologne, en Italie, avec son couvent bénédictin de Santa Maria do Monte, la ville où mourut saint Domingos de Gusmão.

La construction de la nouvelle extension carpus a été réalisée en 1974 - 1976. La structure est en fer et en béton et les murs ont été revêtus à l'intérieur de matériaux modernes qui ne produisent pas d'écho. Sur la perpendiculaire de l'autel, la belle et délicate coupole en stuc.

On redescendra ensuite à la voiture.

On pourra, en traversant la route sous l'autoroute, aller voir la plage, rejoindre de l'autre côté du grand Canal, les salines. On peut en faire le tour et en admirer le processus d'extraction du sel de la mer.

On se dirige ensuite vers le Farol da Barra.

PLUS LOIN A FAIRE EN VOITURE
( à côté de la plage do Barra). A 4 ou 5 kms du centre historique. Y aller en voiture.

Le phare ou Farol da Barra, le plus grand phare du Portugal - Phare de Barra -
Adresse : Largo do Farol 1, 3830-763 Gafanha da Nazaré
Le phare d'Aveiro et de Barra est un phare portugais situé à Barra, paroisse de Gafanha da Nazaré, municipalité d'Ílhavo, district d'Aveiro au Portugal. Il a été construit au 19ème siècle, plus précisément entre les années 1885 et 1893, après avoir subi des réparations majeures en 1929. L'ingénieur Paulo Benjamin Cabral a formulé le projet, mais l'ingénieur Maria de Melo e Mattos l'a complété. Il a été électrifié en 1936 et connecté au réseau de distribution électrique en 1950. Portant le titre de phare le plus haut du pays, il s'élève à 66 mètres au-dessus du niveau de la mer, pour une hauteur de 62 mètres. La fondation de la tour est constituée d'une masse de béton de 6 mètres d'épaisseur et reposait sur des pieux à la hauteur des eaux les plus basses. Le grès rouge d'Eirol et quelques granits ont été utilisés dans la maçonnerie. La portée lumineuse actuelle, dans des conditions normales de transparence atmosphérique, est de 26 miles nautiques, soit environ 42 kilomètres. L'escalier se compose de 271 marches en pierre et en forme d'escargot;- Localisation: Largo do Farol, Praia da Barra, Gafanha da Nazaré - GPS: 40 ° 38 '33 .79 "N, 8 ° 44 '51.69" - - Visite le mercredi l'après-midi: 3 ascensions (toutes les heures), de 13h30 à 16h30 (hiver) ou de 14h00 à 17h00 (été). - Heure: (mercredi après-midi sans rendez-vous préalable.

AGUEDA

Il faut venir visiter Aguéda entre le 1er juillet et le 30 septembre, car la ville est colorée de parasols suspendus de toutes les couleurs. Un effet surprenant qui a fait connaître mondialement cette destination. Les rues sont anciennes, historiques, excellemment remises en valeur, c'est en fait un spectacle inoubliable pour nos yeux ! Les rues du quartier de la Rua Luis de Camoes ( proche de la place de la république - qui est située sur le bord du Ria de Aveiro, lagune qui rejoint Aveiro.) sont recouvertes au niveau des bancs, des poteaux et sur de nombreuses façades de fresques, des œuvres d'art urbaines, vraiment magnifiques. On est dans un autre monde ! Ce concept a été d'ailleurs reproduits dans plusieurs villes dans le monde.

En hiver, pour Noël, c'est également un spectacle inédit, tous les parapluies suspendus sont illuminés de toutes les couleurs, pour accueillir les visiteurs qui viennent du monde entier. C'est la fête de Noël, de la nouvelle année, c'est à voir !

L'été, vendredi, samedi et dimanche, des concerts gratuits en ville. On y trouve une faune d'artistes en tous genres également de bons petits restaurants à prix doux !

Plein d'infos sur le site de la Camara : https://www.cm-agueda.pt/pages/482

A voir :
01 - De juillet à Septembre, les parasols suspendu dans la Rua Luis de Camoes (proche de la place de la république à côté du Pont de la N1 qui traverse le cours d'eau.)

100 m de la Rua Luis de Camoes, proche du pont de la N1.

02 - Église de Santa Eulália, l'église mère d'Aguéda.
Adresse : Largo Dr. António Mello 24, 3750-147 Águeda -
Elle a pour patron saint Santa Eulália (considérée comme l'un des plus grands martyrs des trois premiers siècles de notre époque). Pour les habitants d'Aguéda, cette construction est l'une des plus anciens monuments de la ville.

5kms d'Aguéda. Se rendre au Miradouro de Espinel ( R. Pateira à Espinel) et circuit pour visiter les abords du lac.

03 - Pateira de Fermentelos - Etang.
Environ 2.5 à 3 kms de long. Aguéda vous invite à visiter la beauté et la grandeur de la Pateira de Fermentelos - le plus grand lagon naturel de la péninsule ibérique, les sentiers pédestres aménagés - qui mènent le visiteur aux principaux centres d’intérêts du comté, les musées., églises et autres monuments nationaux.

L’étang Pateira de Fermentelos a commencé à être formé au XVe siècle suite aux nombreuses inondations des rivières Certoma et Águeda qui se propageaient jusqu’aux champs avoisinants.

Aujourd’hui, c’est le plus grand étang naturel de la Péninsule Ibérique, avec environ 5 km2.

Une fois sur place, après quelques secondes à découvrir l’étang de Pateira de Fermentelos, je suis resté bouche bée devant la beauté naturelle de cet endroit ! https://gotoportugal.eu/fr/que-visiter-agueda-parapluies/

CHÂTEAU DE MONTEMOR – O - VELHO

Le château de Montemor-o-Velho est situé dans le village, paroisse et commune du même nom, district de Coimbra, au Portugal. Il est facile à trouver, de même l'église qui est dans l'enceinte.

En position dominante sur le village, sur la rive droite de la rivière Mondego , à l'époque voisine de son embouchure, dans le cadre de la reconquête chrétienne de la péninsule ibérique , elle constituait un point stratégique dans la défense de la frontière du bas Mondego, notamment dans la région de Coimbra . C'était, pour cette raison, la principale fortification de la région à cette époque.

Histoire
Le peuplement primitif du site de Montemor-o-Velho remonte à la préhistoire, successivement occupé par les Romains, les Wisigoths et les musulmans, attirés par l’étain de Beira Alta, drainé par le cours du Mondego. De l'époque romaine, certaines des pierres de taille intégrées à la base du donjon du château médiéval sont des témoignages .

Le château médiéval

Les premières références documentaires au village et à son château remontent au IXe siècle, lorsque Ramiro I des Asturies et son oncle, l'abbé João do Mosteiro do Lorvão, l'ont conquis (848). Le souverain a transmis ces domaines à son oncle, chargé de défendre le château, en maintenant une garnison, dont le maire João a donné à D. Bermudo, fils de sa sœur, D. Urraca. Cette même année, il résiste au siège que lui impose le calife de Cordoue, Abderramão II.

La possession de la région entre les fleuves Douro et Mondego a alterné entre chrétiens et musulmans de la seconde moitié du Xe siècle jusqu'au début du XIe. Selon la Chronique des Goths, la fortification primitive Montemor fut conquise par les forces de Almanzor (2 Décembre 990) - qui sera reconstruit ensuite. Il a été récupéré par les chrétiens (Mendo Luz, 1006 ou 1017, succéda au gouvernement du château par Gonçalo Viegas), conquise à nouveau par les musulmans (1026), reconquise par Gonçalo Trastamariz (Crónica dos Godos, 1034), qui est resté son gouverneur et chef de la frontière. De retour en possession musulmane, la possession chrétienne définitive n'interviendra cependant que sous Fernando Magno et après la conquête définitive de Coimbra (1064), assurant la frontière au Mondego.

Le domaine militaire de la région de Coimbra a été cédé par le souverain au comte D. Sesnando Davides qui, en plus de le pacifier et de le défendre, a entrepris un vaste travail de réorganisation, y compris la construction ou la reconstruction de plusieurs châteaux, comme celui de Coimbra, Lousã, Montemor-o-Velho, Pensacola et Penela.

A la mort du souverain, les travaux de réparation et de renforcement à Montemor-o-Velho, ruinés par des campagnes successives et non gardés par le dépeuplement de la région, ont été menés sous le règne de son successeur, Afonso VI de Leão et Castille, qui les aurait commandés peut-être en 1088, mais avant 1091, l'année de la mort du comte Sesnando. Par ordre de ce dernier, depuis 1090, la construction de l'église par l'ancien Vermudo a été commencée, à condition que la moitié des loyers appartienne à la cathédrale de Coimbra. Achevé en 1095, l'acte de donation de cette partie a été rédigé. Plus tard cette année-là, le village a reçu une charte. La charte datant de1095 fait référence à la fortification primitive rasée par les Maures, décrit l'abandon et la végétation qui recouvraient les ruines.

La charte de Montemor-o-Velho a été confirmée, quelques années plus tard, par le comte D. Henrique, à une date antérieure à 1111, peut-être en 1109, quand il y a des nouvelles de nouvelles œuvres dans son château.

Lorsque l'indépendance du Portugal fut affirmée en 1128, il n'y avait aucune nouvelle que fait état du fait que le maire de Montemor, Paio Midis, était contre D. Afonso Henriques (1112-1185). Le château est mentionné par le géographe arabe Dreses, au milieu de ce siècle.

Après la mort de D. Sancho I, le maire de Montemor a refusé de prêter allégeance à D. Afonso II (1211-1223), en raison d'un désaccord testamentaire entre ce monarque et ses sœurs - D. Teresa et D. Mafalda - concernant la donation à ceux-ci du château et de ses domaines. Entouré par les forces du souverain, avec l'infante D. Teresa il se réfugia ici et le site a fini par être attaqué et le problème résolu grâce à l'intervention du pape Innocent III. Déjà en 1216, il avait condamné les prétendant ay fait que ces biens et le château de Alenquer devait être remis à Ordre des Templiers. Durant cette période, une nouvelle charte est mentionnée, en 1212 , votée par le souverain.

Le château fut à nouveau un point de discorde dans les conflits qui opposèrent D. Sancho II (1223-1248) et D. Afonso III (1248-1279) quand, en 1245, avant la déposition du premier, Mgr D. Tibúrcio et quelques chanoines de la cathédrale de Coimbra, ne se sentant pas en sécurité dans cette ville, il se réfugia dans la citadelle du château de Montemor-o-Velho, dont le maire s'était proclamé en faveur de D. Sancho II.

Plus tard, dans le cadre de la rébellion de l'enfant D. Afonso, futur D. Afonso IV, contre son père, le roi D. Dinis (1279-1325), le château - sans équipage - fut conquis sans combat par les forces du prince (1 de janvier de 1322). Dans cette période, au 14ème siècle, il a subi une réforme de grande envergure, qui daterait de cette phase la construction de la barbacane et la section de la clôture au nord. C'est ici, dans sa forteresse, le 6 de Janeiro en 1355 que D. Afonso IV a rencontré ses conseillers pour décider du sort de D. Inês de Castro, profitant ici, le lendemain, pour courir.

L'importance militaire et stratégique de ce château est restée au cours des siècles suivants, affirmant que ses grandes dimensions lui permettaient de mettre en quarantaine jusqu'à cinq mille hommes d'armes à l'intérieur. C'est un fait que son commandement a toujours été exercé par des personnalités éminentes de la noblesse portugaise. En 1472, D. Afonso V 1438-1481) fit le marquis de Montemor-o-Velho, D. João de Portugal, plus tard duc de Bragança.

Dans le contexte de la crise de succession de 1580, on pense que le château a été visité par D. António, Prieur do Carto, lorsqu'il a visité le village pendant cinq jours, en septembre 1580.

De la guerre péninsulaire à nos jours
Au début du XIXe siècle, dans le cadre de la guerre de la péninsule, ses dépendances sont occupées par les troupes françaises de Napoléon, sous le commandement de Jean-Andoche Junot, entre 1807 et 1808. Trois ans plus tard, en route vers le retrait des troupes vaincues d’André Masséna, il est pillé avec le village.

Avec l’extinction des ordres religieux au Portugal (1834), sa cour d'armes a commencé à être utilisée comme cimetière de village. Dans cette phase, la réutilisation de ses pierres par la population locale a été mentionnée. En 1877, l’une de ses tours a été adaptée en tant que tour de l’horloge.

Le château de Montemor-o-Velho et l’église de Santa Maria da Alcáçova sont classés monument national par décret publié le 23 juin 1910. En 1929, à l'initiative d'un particulier, António Rodrigues Campos, une campagne de défense fut menée qui vint promouvoir quelques restaurations dans le monument.

En bon état, le monument est actuellement ouvert au public.

Caractéristiques
En quota de cinquante-six mètres d'altitude en maçonnerie de pierre, l'assemblage présente une plante irrégulière constituée de castelejo, une clôture principale, un barbacã crénelé engageant, une clôture et une redoute nord inférieure à l'est.

Le château est constitué d'une place forte définie par l'utilisation de l'espace angulaire entre la tour principale, au sud-est, et le rideau nord, renforcé par quatre cubes. Le donjon, situé à l'est, a un plan d'étage carré divisé en étages. Les cubes ont une disposition carrée et semi-circulaire, dont deux ont des ouvertures dans un arc cassé.

Dans la barbacane, deux portes ont été déchirées : la Porta da Peste, du côté sud-est, à côté de la Torre de Menagem, remplaçant la porte principale en ruine, et la porte Nossa Senhora do Rosário, déchirée au sud et remodelée plus tard.

Sur le versant nord - ouest, les parois des panneaux qui descendent de la barbacane avance. Ces deux rideaux s'élèvent perpendiculairement au corps du château et sont complétés par de robustes tours carrées.

Dans le secteur sud-ouest se trouvent les ruines de l'ancien manoir, qui s'étendait dans la zone barbacane. Ce palais a été commencé au 11ème siècle par D. Urraca, sœur de D. Teresa de Leão, et plus tard remodelé par les enfants de D. Sancho I pour devenir un palais seigneurial typique.

Il convient également de mentionner l’église de Santa Maria da Alcáçova, qui remonte au 11ème siècle, et sa structure actuelle date de la période manuéline; la chapelle de Santo António, parallèle à la barbacane et l’église de Madalena dont la conformation actuelle date des XVe et XVIe siècles.

Les ruines de la chapelle de São João restent toujours sur la nouvelle clôture.

Église de Santa Maria da Alcáçova
L'église Santa Maria da Alcáçova remonte au 11ème siècle, mais les reconstructions et les ajouts qui ont eu lieu au cours de plusieurs siècles ont modifié sa conception originale. Il a été définitivement reconstruit dans le premier quart du XVIe siècle, période d'affirmation, au Portugal, du style manuélin (œuvre attribuée à l'architecte Francisco Pires, sous l'ordre de l'évêque-comte D. Jorge de Almeida).

L'église a une façade d'une grande sobriété. Le portail, en arc brisé, est surmonté de pierres d'armes de l'évêque-comte D. Jorge de Almeida. La façade est terminée par un pignon triangulaire, avec le clocher sur le côté droit. L'entrée latérale, de style manuélin, est encadrée par un arc polylobé. L'intérieur est divisé en trois nefs (rythmées par une série d'arcs brisés soutenus par des colonnes à fût en spirale), terminées par des chapelles. Cette église est ornée d'œuvres sculpturales de différentes époques, telles que Nossa Senhora do Ó et l’Ange de l'Annonciation de Mestre Pero (vers 1330-1340).
Source Wikipédia

A voir le château et l'église Santa Maria qui est dans l'enceinte. Aux abords , à droite, a Chapelle de Santo Antonio, blanche.

VISEU

Les origines de Viseu remontent à l'âge du fer ibérique, marqué par les castros. Avec la conquête romaine, elle gagne en importance, sans doute grâce à la présence d'une voie romaine : il existe autour de Viseu des restes de bornes, qui pourraient marquer une voie venant de Mérida et rejoignant l'axe Olissipo-Cale-Bracara (actuelles Lisbonne, Vila Nova de Gaia et Braga). C'est sans doute cet axe qui a justifié la construction d'une structure défensive octogonale, d'un périmètre de deux kilomètres et délimitant une aire d'une trentaine d'hectares (connue désormais sous le nom de Cava de Viriato). Viseu est en effet associée à Viriate (Viriato en portugais), l'un des chefs lusitaniens lors de l'invasion romaine, comme sa possible région natale.

la Chronique d'Alfonse III dite ad Sebastianum, rédigée vers 900, c'est à Viseu que se situerait le tombeau de Rodéric, le dernier roi wisigoth, tué en juillet 711, à la bataille du Guadalete, dans la province de Cadix.

En 716, Viseu passe sous influence arabe. La ville est reconquise définitivement par Ferdinand Ier de León en 1058. - Viseu est partie intégrante du Comté de Portugal et obtient sa première charte (foral) en 1123 ; Viseu est constituée en fief pour la première fois le 7 juillet 1340,

Durant la crise dynastique (1383-1385), Viseu est attaquée, pillée et incendiée par les troupes de Castille, puis une seconde fois en 13969. Jean Ier de Portugal ordonne en 1412 l'érection d'une muraille défensive tout autour de la ville, dont il reste encore deux des sept portes initiales (Porta dos Cavaleiros et Porta do Soar). Celle-ci ne sera achevée que sous le règne d'Alphonse V de Portugal (d'où elle tire son nom de muraille afonsina) alors que la cité s'étend déjà hors du périmètre de cette muraille.

Le futur Édouard Ier (Duarte I) naît à Viseu le 31 octobre 1391. Son père Jean Ier crée le duché de Viseu en 1415 et nomme son fils l'Infant Don Henri, plus connu comme Henri le Navigateur, premier duc de Viseu en récompense de la conquête de Ceuta. C'est le plus ancien duché du Portugal avec celui de Coimbra, créé pour son frère l'Infant Pierre. Le cinquième duc, Manuel de Beja, est couronné roi sous le nom de Manuel Ier de Portugal en 1495, incorporant le titre de duc à la couronne royale. Celui-ci ne sera plus donné qu'occasionnellement à des infants royaux, sans être héréditaire.

Au XIXe siècle, le bâtiment de la Câmara Municipal est construit sur le Rossio, déplaçant le centre de la ville, qui se trouvait auparavant dans sa partie haute, autour de la cathédrale, où l'on trouve encore une bonne partie des commerces et des bâtiments médiévaux.

De la période antérieure à l'occupation romaine, quelques vestiges ont été exhumés près de Viseu, notamment un Castro sur le mont Sainte-Lucie. Plusieurs dolmens sont également toujours intacts (Anta do Repilau, Anta da Lameira do Fojo). De l'antiquité, il reste quelques vestiges d'anciennes voies romaines mais surtout la Cava do Viriato, grande structure défensive octogonale occupant près de quarante hectares (30,7 ha de surface intra-muros et 38,3 ha en incluant les murs qui à leur base font 35 mètres de large). Attribuée traditionnellement aux Romains, cette thèse a été contredite à partir des années 1990, évoquant une origine arabe au lieu, qui pourrait être une « ville-campement » du IXe siècle.

Viseu était entourée de remparts. Une première muraille date de l'époque romaine (vers le IIIe siècle), elle entourait la colline où se trouve l'actuelle cathédrale. Des restes de cette muraille ainsi que d'une tour semi-circulaire ont été trouvés Rua Formosa en mars 2004 et peuvent désormais être vus à travers un sol vitré. Une seconde muraille a été élevée après la crise de 1383-1385, travaux terminés en 1472 tel qu'indiqué sur la Porta do Soar. Les remparts ont été en grande partie démolie au XIXe siècle sur ordre de la Câmara Municipal (décision de 1844). Les murailles et portes encore debout ont été classées Monument National par un décret du 24 décembre 1915.

VISEU - LE CENTRE HISTORIQUE

Viseu possède encore un important héritage architectural, concentré autour de la cathédrale (ou Sé). Si les restes de l'abside d'une basilique du Haut Moyen Âge (fin du viie - début du VIIe siècle) ont été trouvés près de la cathédrale actuelle, celle-ci n'a été commencée qu'à partir du XIIe siècle, en style roman. Les travaux s'étirent jusqu'au début du XVe siècle pour livrer un édifice majoritairement de style gothique. Dotée de murs-remparts qui lui confèrent un aspect monumental de l'extérieur, la cathédrale possède trois nefs de trois travées. Elle est enrichie au cours des siècles en fonction des différents courants artistiques : elle se dote au XVIe siècle d'un cloître renaissance ainsi que des peintures du Grão Vasco, puis sa façade est reconstruite à l'époque moderne à la suite de l'effondrement d'une des tours médiévales. Le baroque ajoute un orgue, le retable derrière l'autel et des panneaux d'azulejo dans le cloître.

Face à la Sé, l'église de la Miséricorde présente une façade rococo de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Fondée en 1510, il n'est cependant pas établi que l'actuelle église du XVIIIe se trouve sur l'emplacement originel du XVIe siècle.

Pour la découvrir, rien de mieux que de commencer par le centre historique bien préservé. De la place de Rossio partent différentes rues étroites au tracé médiéval, où se trouvent de nombreux magasins de commerce traditionnel. Cela vaut la peine de parcourir la Rua Direita ou la Rua Escura, bordées de maisons du XVIe siècle, où subsistent des gargouilles et des fenêtres gothiques, ainsi que la partie des « quatre coins » (Quatro Esquinas) où se dressait l'une des portes des remparts.

Le parvis de la cathédrale (Adro da Sé) est le point principal de toute visite. Le granit y est prédominant dans un ensemble imposant formé par le palais des trois échelons (Paço dos Três Escalões), qui abrite le musée Grão Vasco, la cathédrale, le balcon des chanoines et le donjon (Torre de Menagem) ; en face, l'église de la Miséricorde (Igreja da Misericórdia), elle aussi majestueuse, mais avec une façade rocaille qui introduit une note de gaieté dans la sobriété du lieu. Il faut sans aucun doute consacrer un certain temps à cette place, mais notez surtout la voûte ornée de cordes et de nœuds en pierre de style manuélin dans la cathédrale, les objets précieux exposés au musée du Trésor (Museu do Tesouro), ainsi que les œuvres de Vasco Fernandes (Grão Vasco), peintre portugais du XVe siècle, au musée qui lui est dédié.

Grande ville, très riches en monuments, églises et histoire. – 40 kms envi au nord-est de Coïmbra.

Viseu est une ville du Portugal, chef-lieu du district de Viseu dans la région Centre. Avec 34 freguesias, la municipalité (concelho ou município) de Viseu regroupe 99 274 habitants, dont 72 854 dans l'agglomération, sur un vaste territoire de 507,1 kms2. Viseu est également siège du diocèse et du comarque, et regroupe de nombreuses administrations locales.

Elle regroupe environ un quart de la population du district, dont elle en est sa position centrale dans le district. Viseu est entourée par dix autres communes, parmi lesquelles Tondela à l'ouest et Mangualde à l'est.


Vous commencerez la visite par

CENTRE HISTORIQUE : stationner au parc a l'entrée de la cité ( R. Silva Gaio 61, 3500-203 Viseu ) .
- La Sé Catedrale de Viseu.          
- Sur la gauche de la cathédrale le Museu Grão Vasco.

- En face de la Sé l'Igreja da Misericordia de Viseu



Sortir du centre historique à 200 M :
- Porta dos Cavaleiros - R. Arco 3, 3500-048 Viseu - C'est l'une des deux portes restantes du mur d'origine et elle a été construite sous le règne de Dom Afonso V. Contrairement à la Porta do Soar, l'entrée de celle-ci se fait en descendant, ce qui est curieux, car normalement les murs et les accès sont situés sur des points hauts. Il est classé "Monument National" depuis 1915. L'azulejos d'information à côté de l'entrée donne encore plus de beauté à ce lieu, tout comme la fontaine située à proximité.

Avant d'aller à La Porta do Soar : Streets art Viseu
 - Derrière la cathédrale, ( presque à l'opposé du parc de stationnement) à 20 m de la ceinture de la cité, dans la rue Augusto Hilário admirez une des belles œuvres d’art de rue de la ville (Streets art). 

Depuis 2015, la ville accueille un festival de Streets art où plusieurs artistes portugais et étrangers y participent.

50 m PLUS BAS par rapport à la ceinture de la cité:
- La Porta do Soar , (adresse : Largo Pintor Gata 18, 3500-158 Viseu)

200-300 M PLUS BAS - PLACE DE LA REPUBLIQUE

- Arrivé à la place de la république, (Praça da República) admirez les lieux, et le Painel de Azulejos (escalier azulejos)
- La Camara , à côté du Painel d'azulejos.
- A l'opposé en face de la place, vous trouverez l’église de São Francisco et le grand parc Aquilino Ribeiro.

  

COÏMBRA

Coimbra ou Coïmbre est la ville universitaire la plus ancienne du Portugal et se situe dans le centre du pays.

C’est à Coimbra que fut construite la première université portugaise, l'université de Coïmbra. Elle compte parmi les plus anciennes d'Europe avec la Sorbonne, Bologne, Oxford ou Salamanque. Le groupe Coimbra, fondé en 1985, rassemble des universités européennes.

La ville reste peuplée de très nombreux étudiants venus de tout le Portugal. Ils entretiennent des rituels et des traditions étudiantes, comme celle appelée la « praxe ». Le costume traditionnel des étudiants est un complet noir pour les garçons, un tailleur noir pour les filles, tout cela avec une cravate et une cape noire.

L'aire urbaine de Coimbra compte environ 220 000 habitants, soit plus de la moitié de la population du district.

La vieille ville est située sur la colline de l'Alcáçova ; on y accède par un enchevêtrement de ruelles étroites et pittoresques, parfois entrecoupées d'escaliers au nom significatif (« escadas de Quebra-Costas » : « escaliers brise-dos »).

À 200 km de Lisbonne et à 100 km de Porto, Coïmbre est arrosée par le rio Mondego.


Stationner vers l'aqueduc.

01 - Aqueduto de São Sebastião
Alameda Júlio Henriques 1887, 3000-393 Coimbra
Populairement connu sous le nom de « Arcos do Jardim », compte tenu de son emplacement à côté du jardin botanique de l'Université de Coimbra, cet aqueduc a été construit en 1570 par le roi D. Sebastião, pour fournir de l'eau à Alta da Cidade, en profitant de la disposition d'un précédent aqueduc romain.

La conception de cette structure imposante, qui s'étend sur plus d'un kilomètre, est attribuée à l'ingénieur italien Felipe Terzi. Le premier arc, appelé "arc d'honneur" diffère des autres ; surmontée d'une corniche, dans laquelle sont insérées les armoiries du Portugal, elle est surmontée d'un baldaquin, reposant sur des colonnes doriques et couronné d'un dôme et d'une lanterne ; de chaque côté, il y a deux niches avec des images de São Sebastião et São Roque.

02 - L'université de Coimbra - Tour de l'université de Coimbra.
L’Université de Coimbra est l’une des plus anciennes d’Europe. Elle a été fondée à Lisbonne en 1290 et a été définitivement transféré à Coimbra en 1537.

En plus de la bibliothèque Joanina vous pourrez découvrir l’intérieur de la chapelle de Saint Miguel, la prison médiévale et universitaire, la salle des armes, la salle de Capelos, la salle d’examen privée et la Tour de l’Université. – R. do Norte 23, 3000-295 Coimbra

03 - Cathédrale Velha de Coimbra
Adresse : Largo da Sé Velha, 3000-383 Coimbra
Cathédrale romane aux allures de forteresse avec de hauts murs à créneaux caractéristiques.
COIMBRAS - CATHEDRALE VELHA - STYLE ROMAN

En 1139, après la bataille d'Ourique, Afonso Henriques devient le premier roi du Portugal. Il décide alors de financer la construction d'une nouvelle cathédrale. Le chantier fut ouvert en 1146, mais le progrès des travaux fut d'abord lent sous l'évêque Bernardo, puis s'accéléra à partir de 1162 grâce à l'aide financière de l'évêque D. Miguel Salomão.

En 1182, l'évêque Bernudos, successeur de Miguel Salomão, y est enterré et en 1185, le second roi du Portugal, D. Sancho I, est couronné. L'essentiel de la construction sera achevé au début du XIIIe siècle avec les travaux du cloître autour de 1218, pendant le règne du roi Afonso II. Sa conception vient du maître Roberto qui a déjà dirigé la construction de celle de Lisbonne. La direction du travail, quant à elle, a été effectuée par le maître Bernardo puis par Soeiro, un architecte qui a ensuite travaillé dans d'autres églises à Porto.

04 - Sé Cathédrale Nouvelle de Coimbra - Cathédrale Nova
ADRESSE : R. da Couraça Apóstolos 110, 3000-214 Coimbra
La construction de ce temple débuta en 1598 avec la Compagnie de Jésus, dont le Collège occupa les lieux jusqu’en 1759, époque où la Compagnie fut dissoute par le Marquis de Pombal, soucieux de diminuer le pouvoir économique et l’influence de la Compagnie dans les affaires d'État. Il est le siège de l'Évêché depuis 1772.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, l’évêque Manuel de Bastos Pina effectua une campagne de travaux. La Sé Cathédrale Nouvelle suit les modèles architecturaux jésuites, avec un extérieur sobre et austère, présentant une grande unité spatiale et une rigueur planimétrique. C’est un édifice monumental et élégant mais fonctionnel.

À l’intérieur, on remarquera les autels en bois sculpté doré des chapelles latérales et le retable principal, au style baroque du XVIIe siècle. Il se compose de plusieurs niches où sont conservées les images des Saints Jésuites (Ignace de Loyola, Francisco de Borja, François Xavier et Stanislas Kostka) et une grande peinture représentant la Crèche. Dans le chevet se trouve une chaire du XVIIe siècle, réalisée en bois exotiques, provenant de la Sé Cathédrale Vieille et exécutée sur ordre de l’évêque João de Melo. Les chapelles latérales sont consacrées à Notre-Dame des Névés, Saint Thomas de Vilanova et au Très Saint Sacrement, du côté droit, et à Saint-Antoine, à la Résurrection et à Saint-Ignace, du côté gauche.

05 - Le monastère de Santa Cruz - de Sainte Croix - Igreja de Santa Cruz
Adresse : Praça 8 de Maio, 3001-801 Coimbra
Le monastère de la Sainte-Croix se trouve dans la freguesia de Santa Cruz à Coimbra au Portugal. Ce monastère de chanoines réguliers a été fondé par Saint Théoton et ses compagnons en 1132.

Le roi Alphonse Ier fait don d'un terrain à saint Théoton, moine bénédictin, qui va dès lors, avec ses compagnons, y fonder l'ordre des chanoines de la Sainte-Croix, reconnu par le pape Innocent II en 1135. Le monastère accueille la sépulture d'Alphonse Ier et de Sanche Ier.

Le premier édifice avec l'église de la Sainte-Croix est de style roman. Il est achevé en 1223. Son école devient une des écoles les plus prestigieuses du pays. Elle forme des clercs et envoie des missionnaires dans les terres espagnoles demeurées sous le joug musulman, ainsi qu'en Afrique du Nord.

Saint Antoine de Padoue, était chanoine de la Sainte-Croix avant de devenir franciscain, il y étudia.

Le roi Manuel Ier ordonne la reconstruction de l'ensemble monastique en 1507 dans un style flamboyant dit aujourd'hui « style manuélin ». Les sarcophages royaux sont transportés à leur emplacement actuel.

Les chanoines réguliers de la Sainte-Croix en sont chassés sous le gouvernement anti-congrégationniste de 1834 -

Beaucoup d'autres monuments secondaires à voir en se baladant dans le quartier ancien.

LOUSA - CHÂTEAU DE

Le château de Lousã , aussi appelé château Arouce, situé à environ deux miles de la ville, le village et le comté de Lousã, dans le district de Coimbra, au Portugal.

Construit dans la seconde moitié du XIe siècle, il est situé dans la Serra da Lousã sur la rive droite de la rivière Arouce, le monument est aujourd'hui une attraction touristique incontournable

Il est admis que la construction (ou la reconstruction) du château d'Arouce remonte à la seconde moitié du XIe siècle, lorsque la colonie fut occupée pacifiquement par le comte Sesnando Davides , gouverneur du district de Conimbricense, dont le mandat lui fut accordé par Fernando Magno , souverain qui il avait conquis Coimbra des Maures depuis 1064 , apportant la reconquête chrétienne de la péninsule ibérique à la région des montagnes Estrela et Lousã .

Conquis par les Maures lors de l'offensive de 1124, il fut réoccupé et réparé par D. Teresa de Leão. Avec l’indépendance du Portugal, il est devenu une partie de la ligne frontière Mondego jusqu'en 1147, lorsque la conquête de Santarém et de Lisbonne par les forces de D. Afonso Henriques (1112-1185), qui l'étendit au Tage. Pendant cette période, son épouse, la reine D. Mafalda de Saboia, est venue passer l'été avec sa cour. Dans la Charte de Charte que ce souverain a accordée à Miranda do Corvo (1136), il fait allusion au Château d'Arouce, qui recevra plus tard sa charte en 1151. Plus tard, en 1160, un nouveau document fait allusion à Lousã, distincte d'Arouce, qui montre que l'ancienne colonie romaine était à nouveau occupée par la pacification de la région, prospérant de telle manière qu'elle reçut une charte en 1207, sous le règne de D Afonso II (1211-1223).

Au XIVe siècle, le donjon du château fut érigé. Sous le règne de D. Manuel I (1495-1521), Lousã reçut Foral Novo (1513), époque à partir de laquelle le château médiéval fut connu sous le nom de Castelo da Lousã.

Lousã et ses domaines étaient les seigneurs des ducs d'Aveiro jusqu'en 1759, date à laquelle ils passèrent à la couronne portugaise. Depuis, l'action des éléments, au fil des siècles et des vandales à la recherche des trésors légendaires d'Arouce, a causé d'importants dégâts au monument, notamment en menaçant détruire la Tour de Garde.

CONIMBRIGA
Cité Romaine. – Sud de COÏMBRA

Adresse : R. das Ruinas 7, Condeixa-a-Velha
Conimbriga est une des cités antiques d'époque romaine les plus importantes du Portugal. Classée monument national, elle se situe à 16 km de Coïmbra et 2 km de Condeixa-a-Nova.

Le site possède un musée qui présente les objets trouvés par les archéologues pendant leurs fouilles notamment des pièces et des objets chirurgicaux. Le nom de Conimbriga, également connu sous la forme Coniumbriga sur l'itinéraire d'Antonin, viendrait du nom du peuple celte, les Cunètes.

Bien qu'elle ne soit pas la plus grande des cités romaines du Portugal, c'est la mieux préservée : les murailles sont presque intactes. On admire toujours les nombreuses mosaïques, fondations de maisons et des bains publics (notamment les systèmes de chauffage, les hypocaustes).

Comme de nombreux sites antiques, la cité de Conimbriga connaît plusieurs périodes d'occupation. Les premières traces d'occupation humaine datent de l'âge du fer au IXe siècle av. J.-C. Les Romains, dans leur conquête de la péninsule ibérique et dans la guerre qui les opposaient aux Lusitaniens arrivent sur le site en -138 : c'est le général Decimus Junius Brutus Callaicus à la tête des légions romaines qui pousse la conquête de l'Ibérie sur cette façade occidentale après la mort de Viriate. Il assimile les peuples celtes locaux et établit l'oppidum florissant de Conimbriga.

PENELA – Château – Sud de Coïmbra

Château de Penela
Le château de Penela (Portugais : Castelo de Penela) est situé dans la ville de Penela dans la municipalité de Penela dans le district de Coimbra, au Portugal. Le château a été construit sur une colline dominant la région et était autrefois une forteresse protégeant Coimbra à l'époque de la Reconquista. Le château de Penela et le château voisin de Montemor-o-Velho sont tous deux de beaux exemples de structures défensives de cette période.

Les origines du nom sont controversées et sont attribuées par certains auteurs aux anciennes tribus celtiques. Selon une légende locale, le roi Afonso I (Afonso Henriques) s'est exclamé pour inciter ses troupes à prendre d'assaut la forteresse : Coragem ! Jà estamos com o pé nela ! (Courage ! Nous y avons déjà mis les pieds !). Une hypothèse plus plausible est, cependant, que Penela est un diminutif de penha, un endroit choisi pour construire une forteresse.

Le château de Penela

Histoire :
On pense que la région était déjà habitée avant l’occupation romaine, et plus tard une tour de guet romaine a été érigée pour surveiller la route voisine reliant Mérida, Conimbriga et Braga. Il n'y a, cependant, aucune preuve solide pour soutenir cette hypothèse, ainsi que d'éventuelles fortifications construites ici à l'époque de l'occupation musulmane de la péninsule ibérique.

L'implication de Penela dans la Reconquista chrétienne commence avec la conquête de la région de Coimbra par les troupes de Ferdinand I de León (Fernando Magno) en 1064. L'année suivante, la colonie déjà fortifiée a obtenu le statut de ville avec quatre autres villages voisins. Le testament du comte Sesnando Davides (1087), à qui le roi a délégué l'administration du comté de Conimbricense, affirme que le comte dirigeait le château de Penela et les habitants de la région.

Au cours des offensives musulmanes successives en 1116 et 1117, les châteaux Castelo de Miranda do Corvo et Castelo de Santa Eulália ont été conquis et détruits, ce qui a causé la désertion du château Castelo de Soure. Ces châteaux ont fourni une ligne de défense pour la région de Coimbra et maintenant le château Penela était menacé. Peut-être que cette position a également été perdue, ce qui expliquerait que le roi Afonso I Henriques l’assaillît en 1129, bien que cette version ne soit soutenue par aucune source. Il y a des documents attribués à la période où une carte de Forala été accordée à la ville, qui fait référence à une donation d'une maison à l'intérieur du château datée de 1145. Cela remet en question l'affirmation selon laquelle le château a été conquis en 1148, comme le prétend l'historien Frei António Brandão (Monarchia Lusitana, 1632), ce qui est également improbable dans le contexte de la conquête de Santarém, et de Lisbonne depuis 1147 lorsque la ligne de défense musulmane a été poussée jusqu'au fleuve Sado.

Le château a joué un rôle important dans les périodes ultérieures. Par exemple, Afonso IV du Portugal (1325-1357) est né et est mort ici.

Pendant la crise de 1383–1385, le comte Alcaide (commandant du château) Viana se rangea du côté de la Castille. Une fois, alors qu'il quittait le château pour chercher des provisions, il fut pris en embuscade aux portes par des roturiers. Alors que le comte tombait de la colline, il fut décapité par l'un des roturiers, que le chroniqueur Fernão Lopes appela Caspirre.

Plus tard, le duc Pedro de Coimbra entreprit de vastes travaux dans le château. Il a ordonné la construction d'un palais ducal et d'une église São Miguel. Les portes de la ville ont également été reconstruites. La ville a obtenu l'autorisation d'organiser une foire annuelle (depuis 1433) le jour de la Saint-Michel (29 septembre).

Le château et la ville devinrent plus tard un comté avec Afonso Vasconcelos e Meneses comme premier comte de Penela. Plus tard, la propriété du château a été transmise à la maison d'Aveiro.

Depuis le tremblement de terre de 1755 à nos jours
Au 18ème siècle, le château avait perdu sa valeur défensive. Le tremblement de terre de 1755 a détruit la tour du donjon (tour de l’horloge) et l'une des portes. Pour reconstruire la tour en 1760, la pierre de la troisième porte du château a été utilisée. Au même siècle après la mort de José (1750-1777), la famille régnante d'Aveiro s'est éteinte.

Au début du XXe siècle, l'ancien château a été abandonné et ruiné. Cela a été porté à l'opinion publique et en 1910, le château a été proclamé monument national. À partir des années 1940, le château a subi une série de travaux de restauration sous la supervision de la Direction générale des bâtiments et des monuments nationaux.

Description
Le château construit sur une montagne de granit occupe la superficie d'environ ½ hectare (1,23 acre). Il a la forme d'un polygone irrégulier adapté au terrain. L'architecture est un mélange de styles roman et gothique international. Selon les études, la construction du château a connu deux périodes importantes :

- Au 14ème siècle, quand un nouvel anneau de murs a été érigé comprenant douze tours, dont quatre sont conservées aujourd'hui.

- Au 15ème siècle, lorsque la tour de l'horloge et le castelejo ont été construits, l'évolution structurelle de l'ancienne tour du donjon.

L'une des portes est toujours conservée : les portes de la trahison ou les portes des champs (le nord). Source : Wikipédia

Église de São Miguel Penela

Eglise Sao Miguel Penela

L’église de São Miguel, dans l'enceinte du château est d’une sobriété exemplaire La sobriété externe contraste avec la débauche baroque de l’intérieur et de la taille dorée.

Les premières traces écrites de l’église datent du foral de 1137. D’architecture romane, l’édifice sera reconstruit en 1420 puis rénové un siècle plus tard, pour ne plus bouger dans les grandes lignes jusqu’à aujourd’hui. A l’intérieur, des décorations en « talha dourada », ou « taille dorée », des sculptures sur bois dorées typiquement portugaises, caractéristiques du Baroque du XVIIe et XVIIIe siècles. On retrouve dans l’église une statue de Vierge à l’enfant, œuvre de Jean de Rouen, un sculpteur d’origine française très actif dans le Portugal du XVIe siècle.

Avec l’or venu du Brésil, qui coulait à flots pour ainsi dire au Portugal pendant le XVIIIe siècle, le pays entreprit de se couvrir d’églises, souvent au détriment des anciens lieux de culte issus du Moyen Âge. L’église de São Miguel est une rescapée de cette période, même si la taille dorée est partout. Les anciennes colonnes en témoignent encore. Pour les plus attentifs, on peut observer sur certains détails d’anciens éléments de l’église primitive qui ont été réemployés lors de la reconstruction de l’église à la Renaissance.

CHÂTEAU DE POMBAL

Le Château de Pombal, est un château médiéval de la paroisse civile de Pombal, municipalité du même nom dans le district de Leiria dans la région Centre du Portugal.
Adresse : R. do Castelo, 3100-826 Pombal

CHATEAU DE POMBAL

Vers 1128, le château de Pombal, site d'un ancien Castro romain et forteresse arabe, fut donné aux Templiers par Afonso Henriques afin de défendre Coimbra, et qui comprenait un vaste territoire de terre. Le transfert de son contrôle à cette époque, a été vu comme une position militaire importante, en raison de ses générations successives de fortification et de disputes entre les forces chrétiennes et musulmanes.

La construction de la forteresse romane a commencé au milieu du XIIe siècle (en 1155 ou 1156) et s'est poursuivie pratiquement jusqu'à la fin du siècle ; la construction de différentes tours a été faite pour servir, stabiliser et renforcer le mur, et aider à repeupler la ville. Il est probable que les travaux ont commencé sur l'encerclement de la position et plus tard à la construction du donjon (vers 1171), et comprennent un alambor, un dispositif défensif pour atténuer les attaques près des murs.

En 1171, le donjon est construit dans la cour du château ; pendant cette période de la Reconquista passive, le donjon servit de dernier bastion défensif, agissant comme bastion personnel des Lord lieutenants. À la conclusion du projet, une inscription a été gravée sur la porte du donjon, ce qui a été promu par D. Gualdim Pais à l'époque médiévale, tandis qu'en 1353, le château et le village ont été donnés à l' Ordre du Christ ; La plaque a été enlevée plus tard et déposée dans le couvent du Christ dans la municipalité de Tomar , à la demande du prince Henry le navigateur(Entre 1420 et 1460).

Peu de choses ont changé au début du Moyen Âge avec la fortification romane, et seule une nouvelle réflexion sur ses créneaux a été identifiée sous le règne de Manuel Ier du Portugal, qui comprenait la définition de la barbacane et le renforcement des murs médiévaux.

Une reconstruction similaire de l'église de Santa Maria do Castelo a commencé en 1560, sous l’alcalde Pedro de Sousa Ribeiro, un antécédent du comte de Castelo-Melhor, qui a occupé le poste de gouverneur depuis le règne d’Afonso V jusqu'en 1834.

Le château a perdu son importance militaire à l'époque moderne et a été attaqué par les forces françaises pendant la guerre de la péninsule napoléonienne. Les troupes françaises commandées par le général Ney ont causé des dommages graves au château pendant l'invasion péninsulaire en 1811. L'année suivante, la fontaine baptismale a été transférée de l'église de Santa Maria do Castelo à l'église de São Martinho. Bien que partiellement restauré au 20ème siècle, la plupart de la colonie a commencé à se concentrer le long des flancs de la colline ou des basses terres.

En 1923, une demande formelle fut adressée par le Conseil Municipal de Pombal au Ministère de la Guerre (portugais : Ministério da Guerra) sollicitant le transfert du Château à leur autorité. L’année suivante, le 7 décembre 1924, le château fut donné par le même ministère au Núcleo da União dos Amigos dos Monumentos da Ordem de Cristo em Pombal do Castelo. Le transfert comprenait des terres dans le village et des terrains annexes, qui constituaient le camp militaire n ° 1 sur la place municipale le transfert des ruines du château au Núcleo, délimitées par 32 bornes de pierre, numérotées successivement du nord au sud, de l'est, et numérotées avec les abréviations MG ... Au Nucléo est allé la responsabilité de conserver et de garder la propriété, avec l'aide du ministère de la guerre, si nécessaire; la concession et le titre étaient libres, avec une durée indéterminée, tandis que la propriété restait entre les mains du ministère; le Nucléo était interdit d'effectuer quelque remodelage que ce soit, même des récupérations impliquant des démolitions ou de nouvelles constructions en maçonnerie, ou des mouvements de terrain dans les esplanades, sans autorisation écrite du ministère de la Guerre " . Ce contrat a persisté jusqu'en 1931, date à laquelle le Núcleu a été dissous : la concession a été transférée au Comissão de Iniciativa e Turismo de Pombal (Commission Pombal pour les initiatives et le tourisme).

Dans les années précédant l'Exposition universelle portugaise de 1940, plusieurs initiatives ont été prises pour restaurer ou récupérer le site. En 1933, une demande de construction d'une route pour relier le château à Pombal, qui a été autorisée et enregistrée par le ministère de la guerre. Une demande similaire a été envoyée au ministère en 1934, qui proposait la plantation d'arbres et l'aménagement paysager, qui a été approuvée par la commission exécutive du Conseil municipal et autorisée par le Conselho Superior de Bela Artes.

En 1936, la maçonnerie en pierre a été réparée et les murs ont été reconstruits pour correspondre à ceux qui existaient. De même, en 1937, d'autres réparations ont été effectuées sur les murs, y compris les angles, chemin de ronde, les parapets de la façade sud ; reconstruction de la maçonnerie, chemin de ronde, arcades voûtées en façade sud et ouest ; construction de la charpente du toit du donjon ; construction de trottoirs et d'escalier, entre les étages du donjon ; remplacement des portes extérieures ; et des fouilles sur la place militaire. Cela a continué en 1938 avec la reconstruction des murs à un état comparable à sa construction originale ; la reconstruction complète de la barbacane du sud, y compris la consolidation de la crénelage, mâchicoulis et escaliers pour mieux ressembler son état d’origine.

Le 13 avril 1939, le château est transféré au ministère des Finances (portugais : Ministério das Finanças). Au moment de son transfert, le château était dans un état de ruine et comprenait un terrain auxiliaire, couvrant 25 537 mètres carrés (274 880 pieds carrés), à l'époque équivalant à 200 000 $ 00 escudos. Le château comprenait des murs et des barbicans, ainsi que la tour principale / donjon, marquée par une voie publique au nord.

Le site n'a été électrifié en 1956, alors que « fête » éclairage a été installé en 1959, par le Serviços dos Monumentos Nacionais (Services nationaux Monument), en collaboration avec le conseil municipal.

Les murs extérieurs et intérieurs ont été nettoyés en 1970, avec renforcement en ciment du chemin de ronde, renforcement des joints et réfection de la porte principale. De même, vers 1975, le trottoir et les revêtements du donjon ont été refaits, y compris les escaliers d’accès ; la réparation de l'escalier du deuxième étage et la construction d'un revêtement de protection ; les deuxième et troisième étage ont été recarrelés ; tandis que le rez-de-chaussée et la porte principale ont été nettoyés et réparés.

Vers 2000-2001, le donjon a été réévalué avec des réparations effectuées. En 2004, le conseil municipal de Pombal a présenté un projet de requalification et de revalorisation du château et de son parc, qui à l'époque était étudié par l'IPPAR Instituto Português do Patrimonio Arquitectónico (Institut portugais du patrimoine architectural), comparable, en 2005, le donjon principal a été converti en musée. [1] En novembre de la même année, une évaluation des risques pour le château a été entreprise par la DGEMN Direção Geral dos Edifícios e Monumentos Nacionais (Direction générale des bâtiments et des monuments nationaux).


Igreja de Santa Maria
Très petite église située à côté du château.

Igreja Nossa Senhora do Cardal;
Adresse : Largo do Cardal | 3100-440 Pombal
Construit par le comte de Castelo Melhor, au XVIIe siècle, en exécution d'un vœu, ce bâtiment de style baroque a été conçu par l'architecte Régio João Antunes. De construction solide et large, il présente une façade bien proportionnée et d'une majestueuse grandeur. À l'intérieur, nous focalisons immédiatement notre attention sur le retable en pierre des colonnes salomoniennes, dans le chœur. À noter également le magnifique retable en pierre d'Ançã, de la Renaissance portugaise, attribué à João de Ruão, originaire de l'église détruite de Santa Maria do Castelo. Traditionnellement associé aux festivals laïques de Bodo et à la grande procession en l'honneur de Nossa Senhora do Cardal, qui attire des milliers de fidèles chaque année.

Ici, le marquis de Pombal est resté après sa mort le 8 mai 1782 et jusqu'en 1856, lorsque le troisième petit-fils l'a transféré à l'Ermida da Mercês, à Lisbonne.

Ancienne tour de l'horloge - Torre do Relógio Velho
Adresse: Rua do Relógio Velho | 3100-459 Pombal ou Praça Faria da Gama 8, 3100-455 Pombal
Ordonné pour être construit par D. Pedro I dans le deuxième quart du 14ème siècle, afin de collecter les impôts / taxes dus par les Juifs et les Maures ici le jour de la Saint-Martin. Ce bâtiment aux caractéristiques manuélines séparait le vieux village de Pombal, à l'est, vers le château, du nouveau village, à l'ouest, vers la rivière Arunca, servant de frontière à ce qui était à l'intérieur et à l'extérieur des murs du village.

En 1509, sous le règne de D. Manuel Ier, il subit des améliorations structurelles, ce qui ordonna l'ajout d'une montre mécanique et d'une cloche, de sorte que l'anneau des Trinités sonnerait toujours au bon moment. Vers 1776, le marquis de Pombal fit transférer cette cloche dans le bâtiment de la prison.

En 2014, il a fait l'objet de travaux d'amélioration, afin d'accueillir ses visiteurs et de faire connaître son histoire.

Beaucoup d'autres monuments secondaires dans le quartier, à voir en se baladant.....


--- FIN ---

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

FERMETURE PROCHAINE DU SITE

 Il ne me reste que peu de temps avant mon départ du Portugal, compte tenu du nombre très limité aujourd'hui de Frannçais venant au Port...